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Conférence sur la racisme

Les propos d'Ahmadinejad suscitent l'indignation

Article publié le 20/04/2009 Dernière mise à jour le 20/04/2009 à 16:41 TU

C'est sans surprise, à la tribune de la Conférence de Genève sur le racisme, que le président iranien, a vertement qualifié le gouvernement israélien de «raciste». Ce discours de Mahmoud Ahmadinedjad, au début de la conférence de l'Onu sur le racisme a provoqué l'indignation des Etats de l'Union européenne qui ont quitté la salle.

Plusieurs représentants européens ont quitté la salle du siège de l'ONU à Genève suite aux propos du président iranien.
(Photo: Reuters)

Plusieurs représentants européens ont quitté la salle du siège de l'ONU à Genève suite aux propos du président iranien.
(Photo: Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à Genève, Véronique Gaymard

Ils ne sont pas tout de suite sortis de la salle. C’est intéressant, parce qu’ils ont attendu que le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad prononce les mots fatidiques, de critique du gouvernement israélien, pour sortir de la salle.

Le président Mahmoud Ahmadinejad est arrivé dans la salle, la grande salle de l’Assemblée générale des Nations unies ici à Genève, sous une salve d’applaudissements d’un certain nombre de délégations, également des ONG qui étaient postées dans les tribunes, dans la salle, aux étages.

Le président a commencé évidemment son discours par une prière, par un appel à la justice, un appel également au calme, à l’amour. Et puis, il a commencé son discours en attaquant vivement le Conseil de sécurité et tout ce qui s’était produit après la Seconde Guerre mondiale, qui a amené selon lui, Israël à avoir un gouvernement sioniste.

Mahmoud Ahmadinejad, président iranien

« Après la Seconde Guerre mondiale, une population et un gouvernement illégitime s'est mis en place en Palestine. »

20/04/2009 par Nicolas Falez

Et c’est à ce moment-là que la France et d'autres délégations européennes ont quitté la salle.

Une sortie juste pour sanctionner

C’est une sortie uniquement pour sanctionner les propos du président Ahmadinejad. L’ambassadeur de France (qui représente la délégation française) avait dit qu’effectivement, si le président iranien tenait de tels propos, il sortirait de la salle, mais sans quitter la conférence. Donc c’est uniquement un signe de désapprobation.