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Etats-Unis / Proche-Orient

Obama et le « sentiment d'urgence » pour le Proche-Orient

par  RFI

Article publié le 22/04/2009 Dernière mise à jour le 22/04/2009 à 15:51 TU

Barack Obama.(Photo: Reuters)

Barack Obama.
(Photo: Reuters)

Mahmoud Abbas président de l’Autorité palestinienne, Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien et le président égyptien Hosni Moubarak, ont été invités tour à tour début juin, par la Maison Blanche. Des rencontres destinées à montrer que Barack Obama est bien décidé à s'investir dans la recherche de la paix au Proche-Orient. Ce mardi déjà, le roi Abdallah de Jordanie, était l’hôte du président américain.  

« Je suis un fervent partisan d'une solution à deux Etats ».  En tenant ce discours aux côtés du roi Abdallah II de Jordanie, Barack Obama est entré de plain-pied ce mardi dans la crise israélo-palestinienne. Et en invitant dans la foulée les trois principaux protagonistes, israélien, palestinien et égyptien à venir très prochainement discuter avec lui à Washington des mesures à prendre pour contribuer à la paix, il illustre ce « sentiment d'urgence » qu'il a également évoqué.

On attendait que le nouveau président américain s'engage sur ce dossier international brûlant, en se demandant jusqu'à quel point, il pourrait faire mieux que ses prédécesseurs et se démarquer en particulier de George Bush. Il s'y emploie en tout cas, par le ton volontariste avec lequel il a affirmé attendre des gestes de bonne volonté de toutes les parties. Les Etats-Unis ne pouvant que créer les conditions et l'atmosphère de la paix, sans se substituer aux parties.

Barack Obama s'est toutefois abstenu de préciser ce que pourraient être les contributions américaines sur le plan de la sécurité, ou de l'économie dans la région. Mais il refuse de se résigner au cynisme ou au scepticisme ambiant, malgré un contexte actuel compliqué par l'arrivée au pouvoir en Israël d'un gouvernement plus radical et la division des Palestiniens entre Fatah et Hamas. « Aussi dur que ce soit, aussi difficile que ce soit, il existe toujours des perspectives de paix », a-t-il conclu.