par RFI
Article publié le 23/04/2009 Dernière mise à jour le 23/04/2009 à 19:32 TU
Les résultats ont dépassé la somme espérée avant la conférence. Mais au-delà de ce chiffre de 250 millions de dollars annoncé sur un an, sans parler de l’aide logistique, quelle efficacité peut-on attendre de cette aide, dans un pays où les autorités de transition ne contrôlent qu’une partie du territoire ?
La piraterie, qui n’était pas inscrite à l’ordre du jour, a pourtant été omniprésente tout le long de la conférence. Le président de la Commission de l’Union africaine a résumé le point de vue de tous les orateurs qui se sont succédé. Selon Jean Ping « les actes de piraterie sont une manifestation criminelle qui prolonge en mer la crise et les actes répréhensibles commis sur terre ».
Alors bien sûr, les donateurs promettent une aide financière et matérielle au gouvernement somalien, pour qu’il se dote de forces de sécurité capables de sécuriser le pays. Un véritable défi pour des autorités qui ne contrôlent qu’une partie du territoire. Le secrétaire général de l’ONU leur demande de former une armée et une police dans lesquelles tous les clans somaliens sont représentés et qui respectent les droits de l'homme. Les rares ONG encore présentes en Somalie dénoncent régulièrement les violences des soldats et des policiers locaux.