par RFI
Article publié le 24/04/2009 Dernière mise à jour le 24/04/2009 à 10:39 TU
Des impacts de tirs contre le domicile de Kpatcha Gnassingbé suspecté d'être à l'origine d'une tentative de coup d'Etat.
(Photo : AFP)
Depuis leur arrestation la semaine dernière, les deux frères du chef de l'Etat, Kpatcha Gnassingbé et Essolizam Gnassingbé, sont détenus dans un lieu gardé secret. Selon des sources concordantes, Kpatcha Gnassingbé serait installé sous bonne garde non loin de la présidence.
D'autres conjurés présumés seraient gardés au camp de la gendarmerie nationale. Selon les forces armées togolaises, cinq officiers ont été arrêtés. D'après nos informations, il s'agit du commandant Djibérékou, adjoint de Rock Gnassingbé au régiment des blindés, du commandant Amah et du commandant Attih qui revient de Côte d'Ivoire et d'un capitaine de gendarmerie, Casimir Dontéma.
Parmi eux également un cousin du chef de l'Etat, Bagou-Badgi Gnassingbé, le fils du colonel Toyi Gnassingbé, ancien patron de la garde présidentielle de feu le général Eyadema. Le colonel Toyi avait trouvé la mort dans l'attaque de la primature en 1991. Son fils est instructeur militaire à Kara dans le nord du pays.
Des civils ont également été interpellés : Jaurès Tchéou, un neveu de Kpatcha, Tchinguilou Sondou, directeur administratif de la Sazof, (Société d’administration des zones franches).
Un observateur de la vie politique togolaise s'étonne du fait qu'il n'y ait parmi les officiers arrêtés, aucun chef de corps, aucun commandant d'unité opérationnelle qui dispose de troupes pour mener une opération d'envergure. Les autorités préfèrent pour le moment ne donner aucune information à l'appui de leurs accusations.
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