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Iran/Irak

Fermeture d’un poste-frontière

Article publié le 25/04/2009 Dernière mise à jour le 25/04/2009 à 20:51 TU

La mosquée d'Hussein à Kerbala, le 18 janvier 2008.(Photo : AFP)

La mosquée d'Hussein à Kerbala, le 18 janvier 2008.
(Photo : AFP)

La décision a été prise par Téhéran à la suite de plusieurs attentats contre des pèlerins iraniens qui se rendaient sur des lieux saints chiites irakiens, à Nadjaf et Kerbala. Le franchissement de la frontière à Khosravi, situé à 150 km au nord-est de Bagdad, est donc impossible pour les Iraniens.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

La décision de fermer la frontière intervient après l’attentat qui a fait 140 morts dont 70 pèlerins iraniens.

Chaque année, plusieurs millions d’Iraniens se rendent in Irak pour aller visiter les lieux saints de l’islam chiite de Nadjaf et Kerbala. De nombreux Iraniens se rendent en Irak clandestinement malgré les mises en garde du gouvernement.

Quatre-vingt dix pour cent des Iraniens sont en effet des musulmans chiites. La plupart des lieux saints de l’islam chiite se trouvent en Irak où  les chiites représentent également soixante-dix pour cent de la population.

Les pèlerins iraniens se rendent en particulier sur les tombes de l’imam Ali et de l’imam Hussein qui sont le premier et le troisième successeur du prophète selon les musulmans chiites.

Ces dernières années, de nombreux pèlerins iraniens ont péri dans des attentats similaires commis généralement par des extrémistes sunnites.

Malgré ces menaces, le flux des pèlerins n’a pas baissé ces dernières années. Sous le régime de Saddam Hussein, la frontière était fermée entre les deux pays et les Iraniens n’avaient pas le droit de se rendre en Irak.

Mais depuis la chute de Saddam Hussein, chaque année des millions d’Iraniens se rendent en pèlerinage en Irak.