par Patricia Lecompte
Article publié le 27/04/2009 Dernière mise à jour le 27/04/2009 à 17:10 TU
L’annonce de cette épidémie risque de dissuader les vacanciers et par conséquent de porter un coup dur à l’économie nationale. L’an passé, le nombre de touristes, au Mexique, avait augmenté de 4%, soit au total 23 millions de visiteurs. L'Association des tour-opérateurs français (Ceto) a proposé aux touristes ayant prévu d’aller à Mexico de reporter leur voyage sans frais jusqu'au 31 octobre, De son côté, le quai d’Orsay appelle à la plus grande prudence et préconise de ne se rendre dans le pays qu’en cas de besoin. A l’inverse, le voyagiste allemand TUI a annoncé qu’il suspendait ses vols et ses circuits pour Mexico jusqu’au 4 mai, tout en maintenant les autres destinations mexicaines.
Turbulences dans l’aérien
Dès lundi matin, les places boursières accusaient la nouvelle et face au risque d’une pandémie, les secteurs du tourisme et de l’aérien subissaient les premières pertes. A l’ouverture, Air France-KLM affichait une chute de près de 10% de son titre, la compagnie anglaise British Airways annonçait moins 7%, et la compagnie allemande Lufthansa plongeait de 12%.
Même scénario en Asie où la compagnie Cathay Pacific a décroché de 8%. Déjà secoué par la récente hausse du pétrole et par la crise économique mondiale, le secteur aérien redoute une nouvelle crise et se souvient qu’en 2003, année de l’épidémie du SRAS (syndrome respiratoire aigu), il avait vu son trafic chuter de 50% en Asie.
Les compagnies aériennes ne sont pas les seules à enregistrer des pertes, le groupe français Sodexo, qui livre les plateaux-repas à bord des avions, perdait 5% de son titre. Idem pour le groupe hôtelier Accor et le titre ADP, Aéroports de Paris. C’est donc plus globalement, tout le secteur du tourisme qui risque d’être touché.