Article publié le 28/04/2009 Dernière mise à jour le 14/09/2009 à 14:56 TU
La grippe porcine, qui a déjà fait 152 morts au Mexique, s’étend dans les différentes régions du globe. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs relevé son niveau d’alerte à quatre, sur une échelle de six. « Aucune région du monde n’est à l’abri du virus », prévient l’OMS. Deux pays du continent européen ont reconnu des cas avérés. Parmi eux, la Grande-Bretagne ou une cellule de crise se réunit en ce moment.
Les aéroports britanniques sont sous haute surveillance. Ici l’aéroport de Manchester dans le nord de l’Angleterre, le 28 avril 2009.
( Photo : Reuters )
La réunion est présidée par le ministre de la Santé, Alan Johnson. Le Premier ministre, actuellement en déplacement en Pologne, y participe par téléphone. Gordon Brown, face à l’inquiétude qui gagne le pays, s’est voulu rassurant ce mardi. Lors d’une conférence de presse à Varsovie, il a souligné que « le Royaume-Uni était l’un des pays les mieux préparés à gérer la grippe porcine et que tout serait entrepris pour enrayer sa progression ».
Il faut dire que l’angoisse est montée d’un cran à l’annonce de deux cas confirmés de grippe porcine en Grande-Bretagne. Il s’agit de jeunes mariés de retour de leur voyage de noces au Mexique. Ils ont dû être hospitalisés en Ecosse.
Depuis, les responsables de l’hôpital où ils ont été admis disent que les deux patients se sont bien rétablis. Ils précisent que sur les vingt-deux personnes qui ont été en contact avec ces deux malades, sept ont développé des symptômes légers. Toutefois, ils ne sont pas considérés comme étant infectés par la grippe porcine et reçoivent des soins appropriés à leur domicile.
Enfin, de son côté, le ministre de la Santé a assuré que la Grande- Bretagne qui se prépare à cette éventualité depuis cinq ans avait assez de médicaments antiviraux pour soigner la moitié de la population en cas de pandémie.