par RFI
Article publié le 10/05/2009 Dernière mise à jour le 10/05/2009 à 09:34 TU
Le président ougandais, Yoweri Museveni (C), a inauguré le 8 octobre 2007, l'usine de fabrication d'antirétroviraux de Luzira.
(Photo : Peter Busomoke/AFP)
Selon une responsable d'association intervenant dans le secteur du vih-sida, ce retrait des contributeurs allaient affecter en particulier les programmes de sensibilisation.
Mais de source bien informée, les bailleurs de fonds d'Ouganda expliquent leur retrait par la difficulté à justifier leurs dépenses, compte tenu de la corruption qui mine le pays et notamment les services de santé.
Les programmes de sensibilisation évoqués par la présidence ont fait l'objet de vives critiques ces dernières années. On leur reproche entre autre d'avoir relayé l'idéologie de tendance religieuse, de type pentecôtiste, opposée à l'usage des préservatifs et à toute campagne spécifique au sein des communautés les plus touchées par l'épidémie par exemple, les homosexuels et les prostituées.
Les fonds importants offerts chaque année à l'Ouganda au titre de la lutte contre le sida ont donc perdu une de leur justification.