Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Environnement

Première Conférence mondiale sur les océans

Article publié le 11/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 12:52 TU

La Conférence mondiale sur les océans s'ouvre, ce lundi, à Manado, capitale de la province du nord de l'île de Sulawesi, en Indonésie. Cette réunion, la première du genre, réunira du 11 au 15 mai quelque 1 500 participants (représentants des Etats, de l'ONU, des ONG et des médias) pour sensibiliser le monde sur l'impact du réchauffement climatique sur les mers et la dégradation de la faune et de la flore marine. La conférence devrait déboucher sur une « déclaration de Manado » dans l'optique du Sommet sur le climat, prévu en décembre prochain à Copenhague au Danemark.

Coraux de l'île Palawan aux Philippines.(Photo : Roméo Gacad/AFP)

Coraux de l'île Palawan aux Philippines.
(Photo : Roméo Gacad/AFP)

Avec notre correspondante à JakartaSolenn Honorine

Manado est d’habitude une petite ville un peu oubliée du reste du pays et seulement connue pour les magnifiques fonds sous-marins de sa baie qui attire des plongeurs du monde entier. Et c’est sa baie justement qui lui a valu d’accueillir la Conférence mondiale sur les océans.

Manado se trouve au cœur du triangle corallien, un espace grand comme la moitié des Etats-Unis, centré autour de l’archipel indonésien et qui compte une diversité biologique qui le fait comparer à la forêt amazonienne, mais sous-marine.

Et ce sont, surtout, les zones telles le triangle corallien qui seront au centre des discussions. Elles représentent un espace essentiel à la sécurité alimentaire mondiale, puisque l’on y pêche un tiers des thons qui nourrissent la planète. Et, de plus, cet espace est aujourd'hui menacé par le réchauffement climatique.

Certains écologistes voudraient voir les océans pris en compte dans les mécanismes d’échange de carbone, lors des négociations sur l’après-Kyoto. On en est toutefois loin car, pour l’instant, ils ne connaissent que bien mal les effets exacts que le réchauffement climatique fait subir aux mers.

Ce devrait être d’ailleurs le résultat le plus concret de cette conférence : mettre à plat les connaissances scientifiques liées aux océans qui, après tout, recouvrent la plus grande partie de notre planète bleue.