par RFI
Article publié le 15/05/2009 Dernière mise à jour le 15/05/2009 à 05:22 TU
Les deux astronautes John Grunsfeld (g) et Drew Feustel ont commencé les travaux de rénovation du téléscope spatial Hubble.
(Photo : Reuters)
C’est le lot de tous ceux et celles qui ont eu à travailler dans le vide spatial : ils doivent redoubler d’attention dans la mesure où il n’est pas facile de réaliser des tâches particulièrement minutieuses engoncés dans un scaphandre manquant de souplesse, avec des gants plutôt rigides. Un tournevis ou un boulon échappe vite des mains et se transforme aussitôt en débris dangereux pour d’autres missions spatiales.
La charge de travail est donc généralement lourde. Elle nécessite réellement la demi-douzaine d’heures passées au chevet de l’engin à réparer sans la moindre pause détente. Et Hubble n’échappe pas à la règle. Le téléscope spatial a été verrouillé dans la soute de la navette pour permettre aux mécanos de réaliser au mieux leur programme de maintenance.
Pour cette première sortie, les deux hommes ont remplacé une caméra. Ils en ont installé une nouvelle, à champ large, bien plus performante que la précédente. Après quoi ils ont changé l’ordinateur plutôt poussif du télescope – ce qui devrait permettre de se prémunir contre toute nouvelle défaillance pour les cinq prochaines années – cinq années au cours desquelles Hubble devrait donc se surpasser, puisque cette mission de rénovation multipliera considérablement les performances techniques de ce télescope gros comme un autobus.