par RFI
Article publié le 15/05/2009 Dernière mise à jour le 16/05/2009 à 02:52 TU
Des milliers de personnes ont défilé à Bruxelles, ce 15 mai 2009, pour demander aux pouvoirs publics de mieux financer la protection de l'emploi dans l'Union européenne.
(Photo : Reuters)
« Paradis fiscal, enfer social, les travailleurs ne doivent pas payer pour la crise ».
Les manifestants européens étaient si nombreux ce vendredi que quand la tête du cortège avait déjà atteint le point d’arrivée, les derniers ne s’étaient pas encore ébranlés.
Ils réclament que l’Union européenne s’occupe aussi de l’emploi et pas seulement des banques.
John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats : « D’abord nous voulons un plan pour l’Europe pour combattre le chômage, c’est très important. Deuxième point, un contrôle sur le monde financier. Ils sont responsables de la crise ».
En lançant ces trois jours de manifestations européennes, les syndicats avaient tiré la sonnette d’alarme avertissant que huit millions d’Européens allaient se retrouver au chômage. Ils réclament le triplement du plan de relance de l’UE.
Claude Rolin de la Confédération des syndicats chrétiens de Belgique : « On exige que l’Union européenne mette en place un réel plan de relance. Pas un menu dans lequel les uns et les autres vont puiser, mais un réel plan de relance qui soit un plan ambitieux. Aujourd’hui, cette Europe reste timide, reste terriblement nationale. Et donc la question qui se pose, c’est comment nous allons, comme représentants des travailleurs, imposer à l’Europe de prendre ses responsabilités ».
Après Madrid, puis Bruxelles, les syndicats européens espèrent une mobilisation toute aussi importante ce samedi à Berlin et Prague pour se faire entendre.