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Afrique

La Somalie devra encore attendre les casques bleus

par  RFI

Article publié le 17/05/2009 Dernière mise à jour le 17/05/2009 à 15:03 TU

Au terme d'une réunion avec le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, la délégation du Conseil de sécurité actuellement en tournée en Afrique a répété que les conditions « n'étaient pas encore réunies » pour qu'une force onusienne remplace la mission de paix africaine en Somalie (Amisom) déployée à Mogadiscio.

Haïlé Menkerios, le sous-secrétaire général de l'Onu chargé des affaires politiques.(Photo : AFP)

Haïlé Menkerios, le sous-secrétaire général de l'Onu chargé des affaires politiques.
(Photo : AFP)

En ces temps d’offensives des milices islamistes contre le gouvernement, c’est la Somalie qui retient l’attention. Le Conseil de paix et de sécurité de l’Onu a réitéré sa volonté de soutenir logistiquement la force de l’Union africaine sur place.

Mais, l’envoi de casques bleus reste très hypothétique en dépit du souhait affiché des dirigeants africains. L’Union africaine voulait d’ailleurs que la visite du Conseil de sécurité ait un caractère plus officiel.

Au terme de longs atermoiements, il a été décidé que la réunion serait uniquement consultative, indice peut-être d’une volonté d’éviter une prise de position sur des dossiers épineux comme le mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir. L’Union africaine demande sa suspension pour un an, mais les membres permanents du Conseil de sécurité ne sont pas unanimes sur le sujet.

Les relations plus que tendues entre le Tchad et le Soudan ont fait l’objet d’une mention spéciale en marge de la rencontre. Le secrétaire général adjoint de l’Onu en charge des affaires politiques, Haïlé Menkerios, a estimé que gouvernement et rebelles tchadiens devraient entamer des pourparlers.