par RFI
Article publié le 08/06/2009 Dernière mise à jour le 09/06/2009 à 21:53 TU
Six ans plus tard, trois candidats à l'élection présidentielle en France se rendront à Libreville : Jean-Marie Le Pen, François Bayrou et Nicolas Sarkozy qui, une fois élu, fera de la capitale gabonaise l'étape finale de sa première tournée en Afrique. Le président français qui, durant sa campagne avait fustigé la Françafrique, mais qui limogera son secrétaire d'Etat à la Coopération, Jean-Marie Bockel, pour avoir publiquement appelé à en signer « l'acte de décès ». Remercié, diront certains, à la demande d'Omar Bongo.
Ces dernières années, les relations entre la France et le Gabon s'étaient assombries, avec l'affaire des « Biens mal acquis ». En 2007, une enquête judiciaire avait révélé l'important patrimoine mobilier et immobilier qu'Omar Bongo possédait en France : 33 appartements de luxe et hôtels particuliers, 11 comptes bancaires différents. Des révélations qui nourrissaient l'amertume du président gabonais qui craignait d'avoir été « lâché » par ses amis.
A écouter
« Dans la part d'ombre de l'ancien président gabonais figurent ses rapports avec la classe politique française.. »
09/06/2009