par RFI
Article publié le 23/05/2009 Dernière mise à jour le 23/05/2009 à 04:12 TU
Le président allemand Horst Köhler (2em g), son épouse Eva Louise (1ère g) et la chancelière Angela Merkel lors de la cérémonie des 60 ans de la Constitution allemande, vendredi 22 mai à Berlin.
(Photo : Reuters)
En général, l'élection du président n'a pas grande importance pour les Allemands. Le chef d'Etat occupe des fonctions honorifiques et représentatives.
Mais à quelques mois des législatives, le scénario est différent. La CDU de la chancelière Angela Merkel a besoin d'une nette victoire pour bien démarrer sa campagne électorale.
Bien que le candidat de la CDU, l'actuel président Horst Köhler, parte favori, sa victoire est loin d'être acquise. Pour gagner, il a besoin d'au moins 613 voix. Les formations qui le soutiennent lui procurent 614 voix. Il n'a donc qu'une voix d'avance. C'est ric-rac pour lui.
Coup de tonnerre
Une position plutôt inconfortable pour Horst Köhler face à sa principale rivale, la sociale-démocrate Gesine Schwan. Au-delà de son propre camp, cette politologue peut compter sur les voix des Verts et au deuxième tour, elle a bon espoir d'obtenir également le soutien de La Gauche (Die Linke).
A quinze jours des Européennes et à quatre mois des législatives, une victoire surprise de Gesine Schwan serait un véritable coup de tonnerre dans le paysage politique et représenterait un avantage certain pour le SPD.