par RFI
Article publié le 01/06/2009 Dernière mise à jour le 01/06/2009 à 18:43 TU
Si Air France et Aéroport de Paris n'ont annoncé la nouvelle qu'en fin de matinée ce lundi, cela faisait, en fait, plusieurs heures que la compagnie et le contrôle aérien avaient perdu la trace du vol AF447.
En pleine nuit, à 2 heures 14 en temps universel, le système de liaison ACARS grâce auquel l'avion transmet automatiquement des donnés techniques annonçait à Roissy une panne sur le circuit électrique de l'A330.
L'avion se trouvait alors au milieu de l'atlantique, à environ un millier de kilomètres au sud-ouest de Dakar et venait, selon Air France, de traverser une zone orageuse et de forte turbulences.
Le contact a ensuite été perdu. Aucun signal de détresse n'a été capté. Mais dans cette zone isolée, où les communications sont difficiles et où la couverture radar n'est pas très bonne, l'avion aurait pu réapparaître sur les écrans, en arrivant près des côtes africaines.
Mais le long de l'itinéraire que devait emprunter l'appareil, les aiguilleurs du ciel de Dakar, des îles du Cap vert, des Canaries et du Maroc n'ont jamais détecté l'Airbus d'Air France.
L'A330-200 est un biréacteur. Un avion à commande de vol électrique, ou tout est géré par l'électronique. Un appareil considéré comme très fiable. L'avion d'Air France était entré en service en 2005, le commandant de bord avait 11 000 heures de vols, dont 1 700 sur les avions de