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Disparition du vol AF447

De nouveaux débris repérés par les forces brésiliennes

Article publié le 04/06/2009 Dernière mise à jour le 04/06/2009 à 17:31 TU

Après les avions de reconnaissance, les premiers navires brésiliens et français sont en train d’arriver sur la zone du crash de l'Airbus A330 d'Air France. Trois jours maintenant que le vol AF447 a disparu entre Rio de Janeiro et Paris, avec 228 personnes à bord. Les recherches continuent, organisées à partir de l'archipel de Fernando de Noronha, à quelque 1 000 kilomètres des côtes brésiliennes. De nouveaux débris de la carlingue ont été retrouvés. Notamment une pièce métallique de sept mètres de diamètre. Les morceaux sont dispersés sur plusieurs dizaines de kilomètres.

Nouvel élément à verser au dossier, un commandant de bord de la compagnie espagnole Air Comet qui volait entre Lima et Madrid non loin de la zone du crash du vol Rio-Paris d'Air France, a témoigné avoir vu un « intense éclat de lumière blanche », rapporte ce jeudi le quotidien El Mundo. Il a transmis son rapport à la direction de sa compagnie, laquelle a transmis l'information à Air France, Airbus et à la Direction générale de l'aviation civile espagnole. « Soudain, nous avons observé au loin un éclat fort et intense de lumière blanche, qui a suivi une trajectoire descendante et verticale et qui s'est dissipé en six segments », écrit le pilote.

Selon le ministre de la Défense du Brésil, la nappe de kérosène présente dans l'Atlantique (photo) prouverait que l’Airbus disparu n’a pas explosé en vol.(Photo : Reuters)

Selon le ministre de la Défense du Brésil, la nappe de kérosène présente dans l'Atlantique (photo) prouverait que l’Airbus disparu n’a pas explosé en vol.
(Photo : Reuters)

 
Avec notre correspondante à Brasilia,
Annie Gasnier

De nouveaux débris éparpillés, isolés et à la dérive, ont été repérés mercredi lors des opérations de recherche dans l’Atlantique sud. Parmi ces objets flottants, le plus grand observé depuis mardi, un élément métallique de sept mètres de diamètre pouvant avoir appartenu à l’aile, au fuselage ou à la queue de l’Airbus.

Sont aussi apparus des débris blancs qui proviendraient, eux, de la partie intérieure de l’appareil. Enfin, une longue nappe de 20 km de kérosène a été photographiée et elle prouverait, selon le ministre de la Défense du Brésil, que l’Airbus disparu n’a pas explosé en vol.

Les recherches se concentrent désormais à proximité de deux petites îles brésiliennes, San Pedro et San Paulo, où deux navires de la marine naviguent. Ils ont pour mission de repêcher tout élément signalé par les pilotes, les observateurs ou les radars. Si rien n’a été récupéré jusqu’à présent, avec l’aide des militaires, c’est parce que leur priorité était de retrouver des survivants.

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