Article publié le 09/06/2009 Dernière mise à jour le 09/06/2009 à 17:02 TU
Je remercie d'abord le site web de RFI qui donne une occasion pareille pour que les gens puissent s'exprimer sur la mort de Monsieur Omar Bongo. La perte d'une personne est toujours un moment difficile pour les personnes les plus proches. Donc mes condoléances à la famille Bongo. Toutefois, le départ de Monsieur Bongo pourrait sonner le début d'une bonne nouvelle ère pour le peuple gabonais qui a été le plus perdant durant le règne de ce dernier. L'Afrique a été le continent le plus meurtri dans l'histoire récente de l'humanité, on ne peut que souhaiter un départ prompt des "leaders" comme Bongo pour ouvrir de meilleurs horizons au peuple africain, je l'espère.
Jean Claude, Wageningen, Pays-Bas
C'est avec une très grande tristesse que j'ai appris la mort du Président Omar Bongo.
C'est une figure importante de l'Afrique qui s'en va car il a su maintenir la stabilité de son pays.
De même il a su éteindre les feux qui brulaient par ci et là comme le nôtre dans notre pays.
David, Brazzaville, Congo
Omar Bongo a régné dans l'arbitraire absolu. Sa mort ferme la page d'une histoire politique tragique pour le peuple gabonais. Omar Bongo a été le fervent apôtre de la Françafrique qui a appauvri les peuples Africains. Sa mort survient dans l'indifférence générale des opposants démocratiques. Car Bongo n'a jamais accepté l'ouverture démocratique.
Makaila, Dakar, Sénégal
Je rends hommage à ce grand dirigeant africain , ceci doit rappeler quand même à nos autres présidents africains la nécessité de revoir leurs copies sur la manière de nous gouverner , notamment cette nouvelle méthode de s'éterniser au pouvoir par les changements des Constitutions. Le cas flagrant du Niger est un malheureux exemple a rappeler, cependant Tandja et son entourage doivent se dire que la mort de Bango est un rappel sur le fait que le pouvoir ne constituera a jamais une éternité.
Bachir, étudiant Nigérien au Nigeria
Je salue la mémoire de ce grand homme politique qui a su maintenir la stabilité dans son pays sans effusion de sang. C'est ce qui m'a le plus marqué durant tout son règne de plus de 40 ans. Que son exemple inspire les chefs d'états du continent et qu'ils sachent qu'on peut gouverner sans torturer et sans verser de sang. Au delà de cette estime, je pense qu'il aurait pu faire encore plus pour le maintien de paix et de la stabilité dans l'Afrique toute entière et surtout dans les pays francophones. C'est vraiment dommage qu'il ne se soit pas impliqué à fond dans la résolution de la crise en cote d'ivoire car non seulement étant le fils spirituel du vieux (Ouphouet Boigny) mais aussi connaissant les leaders de la classe politiques ivoirienne dans leur majorité. Aussi je déplore le fait que:
1. sa gestion du pouvoir profite en majorité à une minorité de ses valets (serviteurs) et non au peuple gabonais qui en a tant besoin.
2. sa volonté d'instaurer une dynastie Bongo au pouvoir (remplacement du père par le fils ou un proche parent) dans son pays ne soit un frein à l'avancée de la démocratie au Gabon. Je demande à tous les dirigeants africains de bannir ces pratiques qui ne nous honorent pas.
Anonyme, Abidjan, Côte d’Ivoire
C'est toujours douloureux, au moins pour les proches, de perdre quelqu'un ! Condoléances aux Gabonais ! Le Gabon, l'un des pays les plus riches et les moins peuplés d'Afrique, n'a malheureusement pas bénéficié de ces atouts par la faute d'un seul homme Omar Bongo. Ce dernier a sacrifié le bonheur de son peuple sur l'autel de ses intérêts personnels. Beaucoup d'hommes politiques au Gabon ont fait de même.
L'espoir aujourd'hui est que la succession soit assurée dans le respect des principes démocratiques et que le futur chef de l'Etat du Gabon soit mieux soucieux de son peuple.
Désiré, Burkina-Faso
C'est toujours triste quand un homme meurt mais il faut reconnaitre que Bongo aurait pu entrer au Panthéon de l'histoire africaine mais il a raté le coche. Kadhafi en Lybie a fait mieux pour son peuple que Bongo, pourtant ces deux pays ont les mêmes richesses (pétrole) et le même nombre de population. Au Gabon, pas de routes dignes de ce nom, les produits agricoles pour nourrir la population viennent en grande partie du Cameroun alors que le pays est couvert par la forêt. Bongo n'a même pas été capable de copier Houphouët Boigny qui a su développer l'agriculture et les infrastructures routières de son pays avec seulement le cacao et le café. 41 ans de pouvoir de Bongo, c'est 41 ans de gâchis et d'occasions manquées.
Lassina, Dakar, Sénégal
Je suis sidéré de voir qu'un pays aussi riche que le Gabon avec ses ressources minières et surtout son pétrole ne puisse avoir un hôpital digne de ce nom. Ces dictateurs africains qui se font évacuer pour des soins sanitaires en occident alors qu'ils détiennent des biens immobiliers inestimables particulièrement en France, devraient plutôt avoir honte. Heureusement que nous sommes tous des humains et que nous devons répondre un jour au rendez-vous de la mort. J'espère bien que ces vieillards, ces dictateurs qui tiennent à mourir au pouvoir en Afrique prendront enfin conscience afin de laisser des traces de leur passage sur terre et non des preuves. Mieux vaut être haï du Roi que du peuple car seul ce dernier pourra perpétrer ton passage sur terre. Que nos dictateurs africains à la solde de la France prennent enfin conscience et servent plutôt leur peuple que de servir ces vieux réseaux France-Afrique. J'espère que le peuple gabonais retrouvera enfin le chemin pour une véritable démocratisation de la vie politique fruit du développement durable. Que Dieu punisse sans pitié aucune ceux qui assoiffent et affament leur peuple.
Albert, Düsseldorf, Allemagne
Je suis mauritanien, je tiens à envoyer par votre intermédiaire mes condoléances les plus attristées à la famille de l’un de nos meilleurs dirigeants, celle du président feu Bongo. Pour lui tous les Africains étaient plus que des frères, qu’il a toujours aidés, matériellement, et aussi, en leur prodiguant ces précieux conseils d’homme sage... Salutation à son fils Ali, comme eux nous sommes en deuil... Merci
Sidi, Nouakchott, Mauritanie
Condoléance à sa famille,
mais je le classerais parmi les hommes qui n'ont pas fait avancer la démocratie, qui se sont enrichis avec l'argent du peuple gabonais et ce genre d'homme n’a pas contribué à faire avancer l'Afrique mais à enrichir certaines personnes. Dommage que nos hommes d'état africains soient les moins patriotes.
Emmanuel, Dakar, Sénégal
Le président Omar Bongo par la complicité des différents présidents qui se sont succédés a contribué à l'agrandissement de la misère du peuple gabonais pendant plus d'une décennie.
Ayant constaté qu'il est au crépuscule de ses jours, on ouvre une enquête judiciaire pour détournement de bien public au parquet de Paris. Quelle honte pour la politique française en Afrique.
Dors en paix, Bongo, que la terre te soit légère et que le bon dieu t'amène dans son paradis car toutes les souffrances que les Gabnnais ont n'est pas de ta faute mais de la faute des cols blancs français. Je leur demande de laisser nous Africains régler nos comptes nous-mêmes.
Mamadou dit vieux bore, Bamako, Mali
Enfin! ma mère me disait toujours seule la maladie affaiblit un homme "paix à ton âme maman"...C'est avec franchise que je vous parle, la mort de Mr Omar B. pour moi est un soulagement pour le peuple Gabonais... Aujourd'hui en Afrique nous sommes en retard d'au moins 3 millénaires par rapport au monde, c'est la faute des personnes comme lui (Biya et autres)... Franchement c'est indigne et inadmissible qu'une seule personne fasse 41 ans au pouvoir, ma mère est née et est morte sous le régime Omar pourquoi? Tout autre Gabonais est incapable de gérer le pays (de son vivant) et maintenant que se passera-t-il ? faudra bien que quelqu'un prenne sa place... Chaque jours qui passe en me levant de mon lit (en Italie) je prie pour l'Afrique mon pays que j'aime tant car ici je ne suis pas chez moi. M.Obama et autres grands de ce monde, je vous en prie n'encouragez pas des bêtises de cet ordre c'est le monde est capitaliste mais avec la mondialisation qui est encore capable de retrouver sa nationalité… Prenez pour modèle le reste du monde...
Cyrille, Siena, Cameroun
Il y a deux vérités évidentes indissociables et irréversibles. La première c'est la vie, la seconde c'est la mort qui met fin à la première. La mort du doyen des chefs d'Etats africains est attristante.
Je voudrai tout simplement adresser mes sincères condoléances au peuple gabonais et à la famille de Monsieur Bongo. Quand à la transition, je pense que l'on ne doit pas estimer que les 45 jours prévus par la constitution ne sont pas suffisants pour organiser les élections présidentielles.
Le peuple gabonais étant un peuple mûr et conscient de l'importance de la paix et de la stabilité de son pays devrait respecter la Constitution à la lettre et suivre le côté positif qu'il hérité de feu Omar Bongo Odimba qui n'a malheureusement comme il est de coutume chez nos chefs d'Etats préparé sa succession avant de nous quitter.
A la presse étrangère, je vous dirais d'éviter d'animer des campagnes ou des propos qui peuvent inciter certains proches du président à aspirer le pouvoir en bafouillant la Constitution gabonaise.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.
Que l'âme de notre regretté Président repose en paix. Amen!
Bailo, Rabat, Maroc
Mes condoléances au peuple Gabonais qui vient de perdre son Président. Il n'est pas toujours facile de vivre cet instant qui est de perdre celui qui est aux commandes de la nation. Mais une chose que nos chefs doivent savoir c’est qu'ils nous doivent du respect. Comme à la mort d'Houphouet Boigny, en Côte d'Ivoire , les autorités gabonaises ont eu du mal à annoncer la mort du Chef , laissant ainsi un cadavre diriger le pays pendant 72 heures !. N'eut été le scoop du journal Le Point, les Gabonais attendraientt 7 jours pour savoir la vérité. Un peu de respect quand même chers chefs qui nous dirigent. Prenez le courage d'assainir vos environnements avant la mort, tout peu arriver et à n'importe qui et à tout moment. C'est plutôt ridicule que de cacher la mort d'un Chef et de surcroit en Afrique ou un chef n'est pas forcement celui d'ailleurs. Mes compassions.
Isidore, Bukavu, République Démocratique du Congo
Qu'est-ce qu'ils ont à aller toujours se soigner et mourir en Europe?
C'est dire qu'ils n'attribuent aucune confiance à "ces hôpitaux locaux" qu'ils se plaisent souvent à dire qu'ils ont fait construire.
Si Bongo était un sage pour l'Afrique, il ne l'aura pas été sur tous les aspects. Les sages savent quitter les choses avant que les choses les quittent (Abdou Diof, Nelson Mandela).
Paix et Stabilité au peuple Gabonais dans la grâce de Dieu
SLY, Yaoundé, Cameroun
"Chaque chose à sa fin " dit-on. Notre cher continent a connu des fils qui n'ont pas su honorer non seulement son image mais aussi la sauvegarde d'immenses potentialités de richesse qu'il regorge. Lorsqu'on veut brader l'espoir et l'avenir de tout un peuple au nom d'un paradis terrestre les résultats sont toujours fâcheux et déshonorants. Bongo a passé quatre décennies à la tête d'un pays très riche en fer en pétrole et autre qui n'ont pas profité à un peuple qui a gémi dans la misère et continue d'en souffrir. Si aujourd'hui le despotisme, la dictature , la monarchie etc s'érigent en système en Afrique , il est le premier responsable et la dynamique de l'histoire a toujours montré que de tels hommes n'ont jamais eu une fin de règne honorable au contraire derrière eu c'est la désolation et l'amertume . D'ailleurs c'est pourquoi à l'annonce de leur mort quand on pénètre les cœurs des populations plus de 95 % se réjouissent alors que le décès d'un homme doit être une observation de tristesse, de consolation. Je dirais que Bongo n'a pas quitté le pouvoir la tête haute. Si j'écoute des interventions du genre il a réglé les conflits de part et d'autre dans le continent, je ris. Dites-moi, le conflit qu'il a réglé définitivement ? Calmer les acteurs d'une situation conflictuelle que les chefs se donnent le luxe de créer n'est pas un règlement. Tout ceci pour cacher leur inhumanisme et l'absolutisme. Ces disparitions des dinausores doivent réveiller les jeunes intellectuels africains qu'une bonne renommée vaut mieux qu'une ceinture dorée. Salut
Geoffroy, Lomé, Togo
Même si le monde entier ne peut pas reconnaître les bienfaits de ce grand homme qui vient de nous quitter, à mon avis cela est très méchant. Le président Bongo à beaucoup œuvré pour son Pays non seulement la paix et la stabilité mais il a contribué au développement de notre pays à travers les fêtes tournantes pas d'ingratitude à son égard s'il vous plaît. Pour les Gabonaises et Gabonais, nous perdons un grand penseur; à cela je souhaite mes condoléances à la famille attristée et les rassure de mon soutien moral et spirituel. Que la terre te soit légère, Monsieur le Président
Jean Guy, Mouila, Gabon
Merci à rfi de nous accorder l´opportunité de nous exprimer sur la mort de Bongo. Tout d´abord, je suis profondément décu par les médias francais (rfi inclus) qui n´ont de cesse,et ceci depuis l´officialisation de la mort du désormais feu président Bongo, de nous rabattre les oreilles sur les qualités supposés de ce "grand leader africain". Sans verser dans l´invective comme l´ont fait de nombreux intervenants (ce qui est d´ailleurs dommage compte tenu de nos traditions animistes africaines qui voudraient que l´on ai du respect pour les morts), qui m´ ont précédé dans la rédaction de leur opinion sur ce site, je pense sincèrement que lorsque un homme de la trempe de Bongo meurt, à défaut d´avoir le courage de dire ce qu´il fût vraiment, il est mieux de se limiter à l´annonce de son décès et de garder le silence. Car le fait de tresser des lauriers à un mort, qui de son vivant a pillé sans vergogne son peuple pendant plus de 4 décennie, est sinon aberrant du moins dégoutant et insultant. Oui ! C´est- une insulte adressé à ces milliers de gabonais qui vivent dans la pauvreté et qui ont eu pour seul tort, d´avoir un président choisi par la France. C´est d´ailleurs le comble du cynisme que d´écrire dans vos colonnes (je me réfère ici à vos actuelles articles sur votre site internet) que c´est un président qui a été choisi par la France et omettre de préciser sa conduite désastreuse de la gestion de la chose publique gabonaise (et par là la complicité de l´état francais et surtout de son élite politique qui a puisé dans les finances Gabonaises lors de chaque élections en france). C´est révoltant de refuser de faire un flash back sur les crimes qu´il a commis contre les siens et de voir en lui un grand stratège politique, parce que passé maitre dans l´ art de la corruption, enfin de retourner ses plus virulents opposants. Est ce que Mr Sarkozy à besoin de corrompre Mme Royale ? Cesser d´insulter les africains !!!
Au peuple Gabonais je souhaite beaucoup de courage et surtout beaucoup de persévérance dans le combat pour la liberté. Eviter par tous les moyens que l´on instaure une monarchie présidentielle dans votre pays (comme c´est d´ailleurs le cas depuis peu au Congo et dans l´ex Zaïre). Car ce serait une catastrophe de remplacer un père président choisit par la France par un fils président choisit également par la France. Je vous prie de voir dans la mort de Bongo le début de votre histoire. Le début de votre vraie histoire. Car aussi irréelle que cela parait, vous avez le droit de rêver à un avenir meilleur. Vous avez le droit de rêver du droit de choisir dans un avenir proche le nouveau président de la république de votre pays. L´histoire du Gabon vient de commencer.
Mit freundlichen Grüßen
Der einzige und fleißige Kameruner von Gießen
Pepino, Giessen, Allemagne
La mort de Bongo me touche profondément. Que Dieu le tout puissant lui accorde le paradis. Ma crainte se situe aujourd'hui à la succession de l'homme fort de la Françafrique. En effet j'aimerais que le peuple Gabonais en particulier la famille de Bongo notamment sa fille et son fils (actuel ministre de la Défense) fassent tout pour que la présidence du sénat dirige la transition afin d'organiser des élections transparentes. Laquelle élection nous évitera le cas "Togo" après Eyadema. Il est souhaitable qu'ils mettent tout en œuvre pour le respect de la constitution Gabonaise. Cordialement
Kabengniga Ibrahima, Abidjan, Côte-d’Ivoire
Bonjour à Tous!
Mes sincères condoléance à la Famille BONGO.
Il faut reconnaitre que la France n'a pas rendu service à l'Afrique en aidant à maintenir Mr Ondimba au pouvoir depuis 42 ans. Il parait qu'il a vu défiler 6 Présidents Français !
Bref, le monde évolue. L'Afrique évolue. Une leçon pour tout le reste des pantins coquins présidents Africains qui font tout pour mourir au pouvoir avec la bénédiction de la France.
Songdo, Ouagadougou, Burkina-Faso
Bonjour à toute l'équipe de rfi!
La bienséance et la sagesse des nations voudraient qu'on s'incline devant la dépouille de tout être humain. A ce titre donc, j'accorde mon violon à la symphonie des condoléances. Mais quant à ce qui concerne la partition de M Bongo dans le champ politique gabonais, africain et même international, je suis très offusqué lorsque je suis le qualificatif de "sage "qu'on lui attribue. Heureusement que nous savons quelles classes de bouches tiennent ces propos. Je ne reviendrai pas sur les frasques du défunt; mais en ce qui me concerne, M.Bongo a été, durant ses 40 années de pouvoir, un mégalomane extraverti pour son peuple et fondamentalement le patriarche d'une classe des dirigeants africains postcoloniaux.
Alors le roi est mort! Vive la république gabonaise et africaine.
Yaya, Yaoundé, Cameroun
La disparition de Mr. Bongo pourrait être un tremplin vers la démocratie pour le peuple gabonais. Le peuple devrait de plus en plus jouer son rôle d'acteur principal dans le champ politique de ce pays et cesser de penser qu'il revient à une poignée de malfaiteurs, escrocs, de gens qui ne pensent qu'à leurs proches, et tiennent le peuple en esclave, de décider à sa place. Dans tous les média occidentaux, on voit ressortir des nom comme Ali Bongo, Pascaline Bongo, Toungui, comme pouvant éventuellement succéder à Mr.Bongo, mais il faut dire au peuple africain, et gabonais en particulier que les occidentaux et plus particulièrement la France, ont gros à gagner en mettant en avant ces trois assassins, qui ne sont rien d'autre que des sangsues au service de la France comme l'a été leur cher père. Mais la main de Dieu a frappé et frappera encore quiconque tentera d'asservir le peuple.
Anonyme, France
On ne devient pas grand homme parce qu’on a fait 40 ans au pouvoir. La grandeur d'un homme peut se mesurer en un jour. Bongo est mort, nous regrettons tous la mort quelque soit la personne qui es frappée. Je demande aux politiciens français d'arrêter avec leurs flatteries. Bongo n'est pas un grand homme. Il n'est pas différent des tous ces dinosaures qui sont partis avant lui. Il est peut être grand pour avoir plus servi la France que le Gabon.
Fidele, Lubumbahi, RDC
Je présente tout d'abord mes vives condoléances au peuple gabonais, et que cette disparition du président apporte en fin un changement démocratique au Gabon. Le président Bongo, si l'on lui reconnaît son intervention dans plusieurs conflits africains, n'a pas pu régler le conflit intérieur de son pays avant de mourir. Il n'est d'ailleurs pas un exemple à suivre, puisque dans toutes les négociations qu'il a eu à mener, c'est l'argent qu'il mettait au devant pour corrompre les opposants des pouvoirs africains. Sa mort, je crois est un mal nécessaire pour le Gabon et le peuple gabonais.
Philéas, Ndjaména, Tchad
Il est agréablement surprenant de voir que le peuple gabonais observe une attitude responsable devant cet évènement qui aurait mis un autre peuple dans les rues, manifestant, ou alors jubilant tel que ça a été le cas à l'annonce de l'ex président du sénat, feu Georges Rawiri (en une seule nuit, tous les bars du pays ont vu le stock s’écrouler).
Pour cette fois, le peuple semble sincèrement touché (et aussi indifférents pour la majorité d'entre eux).
Ce que voudrait le peuple gabonais maintenant, c'est que la Constitution soit appliquée (texte téléchargeable au lien suivant http://www.droit-afrique.com/images/textes/Gabon/Gabon%20-%20Constitution.pdf ).
Quant à l'affaire de succession, que la presse internationale cesse de créer des polémiques et de créer une psychose chez les gabonais. Nous appliquerons les textes, et nous élirons un nouveau président. Car nous en sommes sûrs, Feu Bongo Ondimba aurait souhaité que son successeur soit connu par les urnes.
Il n'est pas question de "tradition africaine". Ceux qui en parlent sont même loin de connaître les traditions gabonaises. Nous passerons par les urnes, et gare à quiconque voudra forcer sa place à la tête de l'Etat. Celui-là même verra que les gabonais ne sont pas pacifique quand il le faut.
Quant à Ali Bongo, qu'il se mette en garde. Les urnes sont faites pour tout le monde. L'utilisation de la force de sa part ne générera que du tort au pays, pareil s'il tentait une fraude électorale. Son impopularité lui conseillerait déjà de ne même pas oser se présenter. A sa place, je laisserai les autres faire, et je me contenterais de rester humble envers le peuple.
Et si tout se passe comme le prévoit la Constitution, Ali n'aurait rien à craindre pour son avenir à lui.
Anonyme, Port-Gentil, Gabon
Mes condoléances à la famille du feu président Omar Bongo. C'est dommage que les africains portent des jugements négatifs sur Mr Bongo au moment de sa mort. Il me semble qu'ils devaient, ne fût- ce que pour le respect à la mémoire de ce sage d'Afrique, attendre la fin des funérailles de Odimba pour émettre leurs avis profanateur. Mr Bongo était parmi les sages et les doyens d'Afrique ensemble avec Mandela. Je le vois encore parcourir l'Afrique enquête de réconciliation. Nos frères Africains qui ont fui le continent pour aller profiter des efforts et des sacrifices des occidents pour bâtir leurs pays, se permettent de critiquer, d'insulter et de profaner la mémoire de cet homme même qui a milité pour la paix et l'unité de l'Afrique. Ils n'ont pas droit car ils sont hypocrites et égoïstes. J'accepterai encore qu'un Africain vivant en Afrique le fasse car eux sont les vrais citoyens et palpe de doigt les réalités de l'Afrique; se batte pour une Afrique meilleure. Mais je demande à tout le monde de respecter les morts, ce n'est pas de l'hypocrisie mais c'est plutôt la culture africaine.
L'après Bongo, il me semble que les Gabonais sont assez matures pour trouver une solution. Je ne souhaite pas que le Gabon connaisse la situation de la RDC mon pays (l'après Mobutu). Bongo a toujours prôné la paix, l'unité et la stabilité de son pays et de l'Afrique. Vos critiques, on n'en a pas besoin pour le moment, laissez nous pleurer notre président en Afrique, nous qui vivons en Afrique. Nous qui sommes réalistes et fières de notre continent.
Pitchou, Kinsaha, République Démocratique du Congo
Bonjour RFI,
Je ne suis pas surpris de lire, que les réactions ne sont pas toujours tendres. Contrairement à ce qui est en train de dire sur vos antennes depuis hier soir en guise d'oraison funèbres, 'l'homme qui est considéré comme un sage en Afrique, il l'est même, le pilier, l'homme qui a joué un rôle diplomatique dans toute l'Afrique centrale et beaucoup d'autres éloges, j'en oublie certainement, comme le veut la tradition, la comédie de commun des mortels. Je suis de cette culture, qui ne souhaite pas la mort de son prochain, pas même celui de son adversaire, je me suis toujours interrogé pourquoi tant de mystère sur son état de santé? Il est mort, il n'est pas mort et il est finalement mort. Je vous comprends, vous faites votre travail, les médias, mais nous autres aussi, faisons partie de cette société de ce continent et connaissons un tout petit peu le Gabon et son défunt président Oumar Bongo Ondimba, que nous avons tous de l'estime et je le respecte personnellement. Il me semble que la seule voie d'alternative politique dans beaucoup de pays africains, c'est par l'irruption de la mort ou au bout de la mitraillette.
Cependant, n'ayons l'honnêteté intellectuelle de le dire un président qui reste au pouvoir plus de 15 ans ne sert ni son peuple ni lui même, Oumar Bongo Ondimba, est plus adulé en France qu'en Afrique pour des raisons que je n'évoquerai pas ici qui n'est pas un secret, (je ne parle pas au nom de l'Afrique, je n'ai pas reçu un mandat d'elle mes propos n'engagent moi-même et moi seul). Pour être gentil avec les mots Oumar Bongo fait parti de ceux des dirigeants africains qui ont été un tout petit peu leur pays à avancer contrairement à beaucoup d'autres qui ont aidé les leur pays à reculer.
Une nouvelle page vient de tourner dans le paysage politique africain et gabonais, le Doyen n'est plus. La guerre à la succession est ouverte nous espérons que la constitution sera respectée.
Olivier, Cotonou, Bénin
On ne jette pas l'opprobre sur un cadavre. Mais il faut reconnaitre que cet homme a été une catastrophe pour l'Afrique. Il fut le nègre esclavagiste des temps modernes qui a vendu ses frères aux intérêts français particulièrement. Sa fameuse phrase « l'Afrique sans la France, c'est comme une voiture sans chauffeur et la France sans l'Afrique c'est une voiture sans essence » : cela en dit long et clairement. Il faut rendre un hommage sérieux et sincère a l'association Survie (www.survie.org) qui a lutté et continue de montrer ce que c'est cette mafia qu'est la Françafrique. Survie a montré que tant que la Françafrique existera, l'Afrique ne se développera pas. Or Bongo était la pièce maitresse, plus particulièrement après la mort de Félix Houphouët Boigny: tout le monde le reconnait. Nul ne doit se réjouir de la mort d'un être humain, mais il faut aussi regarder combien de personnes Omar Bongo a "tué". Le Gabon si riche et si peu peuplé s'est-il développé? Non! Doit-on le pleurer? je ne sais pas Mais il faut regarder la réalité en face et voir qui est qui et a fait quoi et avec quelles conséquences... C'est la que l'on peut faire un bilan. Arrêtons d'oublier chaque fois: nous encourageons n'importe parvenu a nous tuer encore en comptant qu'il sera pardonné parce qu'il est devenu un cadavre et qu'on honorer les morts en oubliant le mal qu'il a fait... Et après tout ces milliards, il faut les rendre au peuple gabonais car c'est lui qui a souffert pour les gagner!!!
Mahdou, France
Bonjour à tous,
je n'oserais jamais dire que je suis désolée de la mort d'Omar Bongo.
C'est plutôt une grande libération pour le peuple gabonais d'un anti-démocrate comme le défunt Bongo. Ces grands hommes montés au pouvoir depuis les indépendances ont faits de la présidence leur domicile à vie et par conséquent n'osent jamais prononcer leur départ de peur d'être poursuivi par la cour pénale.
Je ne dirai pas qu'il aura un repos dans sa dernière demeure mais il sera coupable jusque devant le seigneur car si l'Afrique Centrale ne parvient pas à se réunir et former un véritable bloc intégré, c'est à cause de ces derniers (les 3 lions d'Afrique Centrale). Il est de ceux qui ont transformé la démocratie des Etats en une royauté qui n'a pas de nom.
Je te souhaite El Hadj Omar Bongo que puisse Dieu te pardonner pour tous tes crimes et exactions que t'as commis.
Alicia, Douala, Cameroun
Toute âme doit gouter la mort. Aujourd’hui c'est Omar B. Demain ce sera Nous. Au lieu de faire des jugements désastreux sur ce personnage, nous devrions rester solides et unir afin d’éviter toutes dérapages qui sont susceptibles.
Le Gabon est un pays à peine 1 million d’habitants, dont la majorité de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Une richesse mal répartie. Nous remarquons que le taux d’inflation est passé à 5 %.Il est temps de changer ce système sur tous les plans .Il y a également d'énormes opportunités dans ce pays. Les projets de grandes envergures sont possibles et réalisables. Mais c'est toujours une minorité qui profite du système ou les personnes motivantes ne peuvent rien conquérir tout simplement ils n’ont pas tous les accès possibles et favorables.
Je prie pour que le peuple Gabonais soit fort plus fort..
Je prie pour que les dérapages humains n’interviennent pas. Et je prie également que la paix et la bénédiction soit rempli sur le territoire gabonais
Condoléances à toute la famille Omar B ainsi que son gouvernement.
Condoléances aux peuple gabonais et ceux qui sont à l’étranger
Enfin condoléances aux résidents étrangers qui vivent là-bas
Anonyme, Chatenay-Malabry, France
Je présente d'abord toutes mes condoléance à tous les Gabonais parce que je peux vous assurer que cette douleur est aussi grande que la disparition de notre cher papa. Je voudrais dire ici que Omar Bongo Ondimba était un grand homme que nous jeunes gabonais avons connus donc peu importe les qualifications utilisées par certains Français a son égard ils ne changeront pas l'image que nous avons de notre père. Lorsqu’ils parlent de l'affaire ELF nous savons tous comment les choses se passe en Afrique lorsqu'ont ne cède pas aux envies des français. Je pense que tout ce qu’il a fait c'était dans l'intérêt des Gabonais enfin que le Gabon ne devienne un centre de théâtre pour de français comme on l'observe dans certains pays Africain. J'ai la conviction que la constitution sera respectée parce que le GABON est un état de droit et le Gabonais n'est pas violent. Que tous ceux qui racontent des propos déplacés se taisent, nous aimons notre papa l'heure n'est pas aux critiques laisser nous faire notre deuil comme il se doit.
Olive, Cotonou, Bénin
Le Doyen des Chefs d'Etats Africains n'est plus! Paix à son âme, mes condoléances à sa famille, à ses proches et au peuple Gabonais; que Dieu leur prête le courage, la maturité, la volonté et la sagesse de dépasser les moments difficiles de l'histoire et d'échapper à pandémie africaine: la guerre de succession.
Après cette formule disons "consacrée" il est urgent de noter que nous devons persévérer dans le courage de décrier cette façon de gérer le pays pendant 41 ans, à prétendre être la seule garantie de la paix, de la stabilité et du développement du pays, sans que les résultats ne reflètent les gros moyens pétroliers dont il disposait pour financer le processus. On a pu savoir aussi jusqu'où il s'est enrichi avec toute sa clique. Le résultat d'un si long règne n'a rien de louable!
En général, le bon sens voudrait que l'on respecte les morts ainsi que la douleur des familiers. Mais ayons aussi le courage de faire ce regard critique et dire à quiconque aspire à la succession qu'il a une chance historique: utiliser les ressources du pétrole gabonais pour transformer le pays en îlot de développement durable et un véritable creuset de la démocratie, imprégnée de toute la sagesse africaine afin de servir de leçon aux pays voisins qui, ne le cachons pas, attendent seulement leur « tour chez le coiffeur ».
Blaise, Milan, Cameroun
Je tiens en premier à adresser au peuple gabonais mes condoléances et par la même occasion je souhaiter que la constitution gabonaise soit respectée et que les gabonais au delà de tout servent d exemple a l'Afrique tout entière. L Afrique, qui en a besoin pour tourner définitivement le dos à toutes ces pratiques anti démocratiques qui la minent.
Personne ici ne peut réfuter le fait que Bongo Odimba a été sans conteste le 1er partisan de la paix en Afrique avec son intense implication dans les résolutions des divers conflits. En outre il faut le reconnaitre, la situation du Gabon ne reflète pas la personnalité qu’a incarnée le défunt.
C’est ici l occasion de tirer l attention des pays africains producteur de richesse dans la signature de contrat les liant aux grandes firmes prédateurs. Au dela des enjeux politiques les dirigeants de ces pays devraient penser a leur population avant de signer quoique se soit.
Des ONG comme Sherpa et Transparancy International se sont récemment illustrées en dévoilant les biens mal acquis de certains dirigeants africains dont Bongo Odimba, chose normale. A cet effet un acharnement intense de ces ONG relayé par les medias francais a été constaté. Nous souhaitons aujourd'hui que ces ONG "ZORO" image qu elles veulent laisser paraitre, s'intéresse de près et avec la même vigueur que pour les affaires des biens mal acquis à la France Afrique et aux contrats désavantageux pour les populations que sont obligés de signer les présidents avec ces grandes firmes.
Mr le Président que la terre de nos ancêtres vous soit légère.
Que dieu bénisse le Gabon et garde la paix dans notre pays.
Max Ulrich, Dakar, Sénégal
Bongo mort! Que son âme repose sous l'ombre de ses actes!!!
Le Gabon mérite mieux que son rang actuel dans le concert des nations. Avec leurs ressources, le Gabon, la Guinée équatoriale, les Congo, la Guinée Conakry, etc. auraient dû se hisser plus haut en se dotant d'infrastructures solides et en cherchant à maîtriser les technologies de productions qui leur manque. La corruption, le manque de vision et l'égoïsme des Présidents et de leurs familles n'ont laissé aucune chance à ces pays. Les pays moins dotés comme le Mali, le Burkina, etc. font parfois beaucoup plus d'efforts, c'est dommage.
La mort de Bongo débarrasse l'Afrique d'un symbole honteux de l'immobilisme qui caractérise la classe politique du continent. J'ai juste peur que le pire ne remplace le mal, comme c’est parfois le cas sur ce continent.
Anonyme, France
Personne ne saurait être fier de la mort d’Omar Bongo.
Nous sommes tous des êtres humains et en tant que tel nous ne pouvons qu’adresser nos condoléance au peuple frère que sont les Gabonais.
Mais d’un autre cote nous somme heureux du départ de ce « Grand Homme » pour utiliser l’expression des occidentaux. Cet homme qui part, a trouve ce pays pauvre, puis il est devenu riche pour sont propre compte (la preuve il s’est Islamisé juste pour bien profiter de cette manne de pétrole), puis il laisse le pays comme si celui-ci n’avait jamais connu ce que nous appelons « pétrole »
Pour un pays de 1 500 000 habitants environ, il n’y a pas d’école, les enseignants sont toujours en grève, pas d’hôpitaux (d’ailleurs il en était conscient raison pour laquelle il se soignait chez ses frères) occidentaux. Ce pays n’a pas de route etc.…
Il était temps qu’il parte. Pour ce qui est de la transition, le pays n’est pas aussi vaste qu’on peut nous faire comprendre, seule l’absence de route peut faire obstacle mais le président du Sénat peut très bien organiser une élection dans les 45 jours. (À condition qu’elle soit transparente). Le vieux en mettant ce point, savait que ceci était possible dans sont pays.
Nos condoléances aux Gabonais et que Dieu protège ces frères
Peter, Cameroun
Toutes mes condoléances au peuple Gabonais, car il s'agit avant tout de la mort d'homme. Mais j'ai une inquiétude, actuellement les hommes politiques du Gabon s'agitent pour la succession du défunt président, son fils serait bien parti pour le succéder, ceci n'est rien d'autre qu'un coup d'état. Au Gabon il existe bel et bien une constitution qui prévoit tous les cas de succession à la présidence, je comprends mal pourquoi c'est le fils qui veut succéder au père, la république du Gabon n'est pas un royaume, quelqu'un à fait une analyse à ce sujet dans un site Camerounais, je vous fais lire le contenu de son message " Nous voulons voir au Gabon comment le tarot reproduit la banane! Chaque animal ne reproduit que son espèce depuis la nuit des temps. Allez demander aux Américains, ils vous diront ce que Bush père a produit en Bush Fils!
Anonyme, Cameroun
Je passe outre les qualités supposées de cet "homme d'Etat", car je ne l'ai pas connu de près pour l'apprécier substantiellement. Je déplore juste le fait qu'il n'ait eu à répondre de ses actes devant la justice des hommes. Ce Monsieur a durant toute sa vie incarné l'ange et le démon. Tombeur de beaucoup de chefs d'Etat qui avaient pour objectif de libérer l'Afrique du joug français, il aimait dire "la France sans l'Afrique c'est une voiture sans essence et l'Afrique sans la France c'est une voiture sans chauffeur". Il ne cachait pas sa volonté d'infantilisation de la grande Afrique au profit de la France. Il a d'ailleurs consacré toute sa vie politique à servir la France (réseau Elf, aujourd'hui Total), mais ironie de l'histoire, il décède au moment où son pays a épuisé ses ressources pétrolières et vit désormais sur l'endettement.
L'autre grande leçon à tirer de la mort de ce personnage grotesque de l'Afrique "post-colonial" est que les biens personnels et la protection des sectes réputées efficaces ne rendent pas éternels. Les jeunes Africains devront comprendre que la voie de la réussite ce n'est pas la Franc-maçonnerie ou autre forme de sectes. Bongo était le gourou, le grand maître de ce qu'il avait baptisé la franc-maçonnerie africaine et avait déjà initié beaucoup des dirigeants africains et hauts cadres des administrations.
Je voudrais profiter de cette circonstance pour dire à mes frères, jeunes africains, espoir de l'Afrique de barrer la route à l'expansion des sectes sur notre continent. L'Afrique est future et c'est pas avec les sectes que nous allons la construire.
En somme, j'exhorte mes frères gabonais à être fort et ne pas céder aux vendeurs d'illusions qui tenterons de les manipuler pour pérenniser la francafrique. Le symbole de la francafrique est mort, profitons en pour nous en libérer.
Joseph, Nice, France
Je pense que c’est le moment d'avoir du respect pour la mémoire du disparu ; quoi qu’on dise il a servi d'une manière ou d'une autre sa nation, son peuple ; prions plutôt pour le peuple gabonais et que le Seigneur leur donne le chemin d'une succession pacifique ; car ce n’est pas toujours évident de gérer une succession présidentielle non préparée; le cas de la Côte d'Ivoire est en encore là; toutes mes compassions à la famille éplorée et au peuple gabonais.
Aroun, Cotonou, Bénin
Le Gabon n'est pas une monarchie...Il est très mal placé de parler de successeurs. Il ne s'agit pas de dire le roi est mort vive le roi... non, il y a une constitution au Gabon. Si le fils Ali veut se présenter aux élections, il a le droit étant gabonais, si le peuple le choisit pour son programme, c'est tant mieux... ne mettez pas de l'huile dans le feu... svp
Luis, Sénégal
Toutes mes condoléances à la famille du défunt président.
On présentait ce dernier, en particulier la France, comme un symbole de la France-Afrique, ceci est vrai. Mais il faut à la vérité dire que c'est parce que Bongo avait permis à la France de remplir son portefeuille que cette dernière s'est évertuée à le protéger. La preuve, de mémoire, je ne suis jamais souvenu qu'une autorité française ait demandé à Bongo de quitter le pouvoir. Et pourtant, combien le défunt président en a-t-il vu passer (de présidents français) sous ses yeux?
Anonyme, Italie
Pourquoi s'alarmer sur la mort d'un dictateur?
Avons-nous fait les comptes du nombre de personnes mortes à cause ou sous les ordres de cet homme juste pour le plaisir de rester au pouvoir pendant 41 ans ?
Une fois de plus ma théorie est très simple : Mrs les présidents dictateurs, plus la peine de gaspiller des sommes exorbitantes pour vous faire soigner (bien que vous soyez déjà morts et enterrés dans le cœur de vos concitoyens) dans des grandes cliniques occidentales, il serait vraiment temps de penser voir même plus simple de vous faire soigner chez vous dans les mêmes cliniques dont les infrastructures datent du temps colonial, et bien sûr dans les mêmes conditions que vos concitoyens. On ne sait jamais peut-être que vous serez toujours en vie et bien sûr votre poste présidentiel à vie ne vous échappera jamais.
J'ai juste une question qui me brûle les lèvres en ce moment : à ma connaissance quand un homme meurt il est enterré avec juste un habit voir même tout nu chez d'autre, mais dans le cas de Bongo sera t-il enterré avec tout l'argent qu'il a gardé dans divers comptes en France et dans le monde?
Il y a Une chanson du petit pays du Cameroun que j'aime bien qui commence par "Même les chefs d'états meurent"
Simon, Londres, Royaume-Uni
Il fut un roi à la tête du royaume du ElfGabon qui a su garder l'unité de son pays au prix fort de la corruption. Les richesses du Gabon qu'il a géré d'une main de fer ont fait de l'Elfgabonais un assisté permanent, un pays sans infrastructures dignes dans un petit espace et sous-peuplé.
il se fera vite oublier si son successeur faisait mieux.
Bon repos éternel Bongo
Jean –Jacques, Bathust, Gambie
Vraiment il n'est pas bon de se réjouir de la mort de quelqu'un. Mais les cas Eyadema et Bongo sont une réjouissance. Je suis Togolais vivant aux Etats-Unis depuis bientôt 6 ans. J'ai quitté mon pays à cause de la mauvaise gestion de ces dictateurs de nos ressources. Après mon diplôme je n'ai pas trouvé un boulot et je suis contraint de vivre aujourd'hui pour gagner mon pain, chose qui ne me plait pas du tout. Ils partiront un à un. J'attends la mort de leur parrain qui ont toujours soutenu la dictature en Afrique francophone. En tout cas paix à son âme. Même s’il n'est pas chrétien.
Kossi, Chicago, Etats-Unis
Bongo est mort, comme Mobutu, comme Houfouët et bien bon débarras!
Marre de ces règnes sans partage et gérontocratie.
Anonyme, France
Même en ce qui concerne la mort d'une personne, les Africains veulent toujours entretenir le flou ;je trouve cela très ridicule pour un ministre de se contredire après 4H de temps. Shame on u !
On vante les mérites d'un président qui n'a même pas pu développer son pays pendant 41 ans. En tout cas tu es maintenant face à ton créateur Dieu pour lui rendre des comptes sur ton passage sur terre. Dieu vous crée pour le servir vous venez ici bas servir le diable dont la devise est : voler, détruire et tuer. Que cela puisse servir de leçon aux autres…
Garance, Cotonou, Bénin
Bongo et Sassou ne servent que les intérêts de la France. Ils peuvent mourir et les peuples congolais et gabonais continueront à vivre.
Charles, Brazzaville, Congo
J'ai été comme paralysé quand j'ai appris cette très mauvaise nouvelle! O. Bongo était le garant de la paix au Gabon mais aussi en Afrique centrale! Il avait le respect de tous du fait de sa grande sagesse! Mais pour nous autres qui sommes nés après les années 1970, il "devait être éternel", car on s'imagine encore mal le Gabon sans Bongo! Je ressens ce choc comme celui que j'ai ressenti lors du 11 sept 2001!
Grégory, Angers, France
C'est vrai que la perte d'un leader africain comme feu Omar Bongo est un trou difficile à combler vu qu'il communiquait avec presque l'Afrique entière sans animosité. Mais étant donné que la vie continue, il nous est donc obligé de grandir afin de conduire notre continent vers un développement industriel sans faille en comprenant que gouverner n'est pas synonyme de s'enrichir personnellement mais de permettre une répartition équitable de revenu national brut. En cela l'émancipation du peuple débloquera les liens de l'échec au profit de l'essor source de tout changement positif.
Jean Roger, Argenteuil, France
On dit souvent rira bien qui rira le dernier mais pour Omar Bongo il est plutôt bien mort car mourir comme président il échappe ainsi au jugement des hommes sur ses actions dictatoriaux; mais sera t-il de même pour les autres éternels présidents africains qui ont peur de perdre le pouvoir et de subir les conséquences de leurs méfaits sur leurs propres frères et enfants. Ma prière est que mes frères Gabonais ne se laisse pas influencé par l'occident et nous savons tous bien comment... qu'ils tiennent compte du faite que le guerre n'apporte que tristesse et désolation au regard des autres pays qui se sont lancé dans des guerres de pouvoir depuis sans fin et qu'ils organisent les élections dans la paix par amour pour la tranquillité de leur pays.... au reste de vieux présidents je dis que nous jeunes Africains prions tous les jours pour que vous mouriez aussi sans créer avec votre mort plus de mal que votre pouvoir ne l'a fait
July, Suisse
Quand un homme d'expérience n'est plus de ce monde, cela représente toujours une grande perte, surtout pour les siens. Je veux dire le peuple gabonais, et l'Afrique d'une manière générale. Cette raison m'amène, donc, à déplorer la mort du Président Bongo.
Toutefois, je ne saurai ne pas dire, ici, le malheur que cela représente quand un homme si expérimenté ne manifeste le moindre souci de ses gouvernés, mais préfère plutôt leur tourner le dos pour lécher le cul de son ancien colonisateur, c'est-à-dire celui-là qui l'a avili des siècles durant et qui, malgré la supposée indépendance, continue d'afficher d'arrogantes intentions monarchiques et commerciales sans bornes, dans toutes ses anciennes basses-cours.
Le Président Bongo a "vendu" le Gabon à la France. La preuve en est que les Français savent de sa vie plus que les propres Gabonais. Ils ont annoncé son décès avant que le Gouvernement du Gabon le fasse. Qui plus est, ils avancent déjà des noms de gens susceptibles de succéder à Bongo, parce que probablement le défunt président avait déjà déposé ces noms sur la table du Seigneur français pour une bénédiction.
Mes chers frères du Gabon, énorme doit être le désir qui vous anime de bouter les Bongo hors du pouvoir, pour rompre avec la monotonie qui use tant. Mais, je crains que deviez encore prendre votre mal en patience, car les jeux semblent déjà faits: demain vous vous réveillerez avec un autre Bongo à la tête du Gabon, parce que les Bongo vous ont devancés. Ils ont pris place à la table du Seigneur français, Maître Suprême du Gabon, avant vous.
Nahoula, Genève, Suisse
Une réelle consternation devant ce deuil qui vient de frapper le Gabon et aussi l'Afrique Centrale, pour ne pas citer notre pays. C'est pour nous un Père, un frère, l'un des Hommes forts de notre continent. Il a su mener dans le calme le Gabon, faut-il l'avouer. Paix à son âme.
A nos frères Gabonais, toutes nos condoléances les plus attristées et beaucoup de courage.
Que Dieu préserve le Gabon des troubles après cet Homme.
Meilleures salutations.
Aurélie Solange, Bangui, République Centrafricaine
Le Président Bongo est mort, paix à son âme.
Les traditions et coutumes Nzebi exigent un profond respect aux morts et tout au long du deuil qui frappe notre pays, respectons ce grand homme qui nous a dirigé 40 ans durant, ensuite nous ferons la palabre selon nos traditions pour la succession dans le respect de la constitution afin de préserver la paix quoi que soit l'identité de celui que le peuple aura choisi
Appolinaire, Libreville, Gabon
Au sujet de la mort du Président Bongo : il est primordial que la Constitution soit respectée selon les dispositions de cette dernière en son article 13. Non à la monarchie, le Gabon n'est pas une monarchie que les médias cessent de mettre en avant le nom de Ali Ben Bongo.
Lafleur, Lyon, France
Paix et hommage au premier Gabonais des Gabonais le Président Omar Bongo Ondimba. Le Gabon est un pays qui s'est distingué par le climat pacifique instauré par notre très cher père et Président Omar Bongo Ondimba. Il est aussi fort de noter que c'est un homme avec ses forces et faiblesses qui a porté durant 41 ans la veste de président pacifiste pour le Gabon et l'Afrique entière. Peu importe la durée de transition qui doit bien être sûr de délai court. Ce passage doit se faire dans la paix la transparence. A la presse, notre frère Ali Bongo qui ne s'est pas présenté ne s'est pas encore positionné. La liste des candidats n'est pas connue alors ne parlons pas de successeur car cela est actuellement mal perçu par les Gabonais, tournons la page pour de nouveau écrire l'histoire de notre pays une nouvelle histoire mondiale.
Alain Jackson, Port-Gentil, Gabon
C'est vrai il est resté trop longtemps au pouvoir mais à mon à mon humble avis il n’en abusait pas. Je croyais qu'il travaillait pour le compte de son pays mais pas pour son propre compte. Après tout, Dieu seul sait et les Gabonais, de toute façon la mort a frappé et on va tous suivre. Que le bon Dieu subvienne aux destinées des Gabonais et lui pardonne ses péchés, s'il en avait bien sûr.
Mama Demba, Dakar, Sénégal
L'expression "A quelque chose malheur est bon" n'a jamais eu autant de sens qu'à la mort des Mobutu, Eyadema, Conte, Bongo, et même Boigny! Tous ceux qui pensent être irremplaçables au risque de plonger leur pays dans l'incertitude après l'avoir pillé.
En ce qui concerne les nouveaux petits dictateurs qui pourraient naître ici et là, la jeunesse ne se laissera plus faire.
Moussa, Banjul, Gambie
Mort? Bongo? Vraiment? Que faire? Céder à l'euphorie face à un événement -triste à la base- mais synonyme ici de libération? Chacun verra. Se laisser emporter par cette vague internationale qui salue la mémoire du défunt président? Assurément, non! S'inquiéter quant à l'avenir du Gabon? Certainement. Car, comme de nombreux dictateurs, Albert Bernard Bongo se pensait immortel et n'avait pas préparé sa succession. De nouveau candidat à sa propre succession, il n'avait certainement pas pris rendez-vous avec la mort. Du moins, pas de sitôt.
Mais qu'on se le dise, quand elles touchent ceux-là même qui ruinent nos pays, se remplissent les poches, ne laissant rien au peuple, oui, la mort est amie!
Ceci dit, comme d'autres internautes avant moi, je souhaite au Gabon de surmonter cette "épreuve" de la meilleure des manières. Mais je sais que mon souhait ne se réalisera peut-être jamais et que comme au Togo plus tôt, un Bongo risque de succéder à un Bongo. Que Sarkozy se rassure, il ne devrait pas pleurer longtemps "cet ami de la France".
Maryline, France
Je pense pour ma part que le Gabon et les Gabonais doivent regarder vers l'avenir et il serait préférable de ne pas avoir comme président un ancien disciple de celui-ci, encore moins un des membres de sa famille. Il ne saura pas maîtriser la scène politique comme Bongo.
Olivier, Yaoundé, Cameroun
Les Gabonais ont droit à nos condoléances à la suite du décès annoncé, démenti, et confirmé du président Omar Bongo qui appartenait, comme chacun d'entre nous, à une famille.
Passée la phase des funérailles, il faudra bien s'imposer un devoir d'inventaire de l'oeuvre de l'homme qui, en tant que personnage public, ne s'appartient plus. Ce n'est donc pas le bilan de l'homme tout court qu'il faudra dresser, mais celui de l'homme politique. En suivant simplement la démarche rationnelle des comptables, c'est à dire en dressant deux colonnes, une pour le crédit et l'autre pour le débit. On s'apercevra ainsi, sans états d'âmes, de quel coté penche la balance. Ce terme, pour ceux qui connaissent un tant soit peu le Gabon, s'il est pris dans son sens anglais--soit équilibre---peuvent déjà avoir leur idée du résultat de l'exercice que je propose. En espérant qu'une complaisance toute nègre ne poussera pas à faire l'économie dudit exercice, qui ne doit d'ailleurs pas être valable que vis-à-vis du président Bongo mais pour tous les hommes politiques africains. Quand on est homme ou femme politique, chef ou cheftaine d'Etat, l'on est astreint plus que d'autres à une obligation de résultats. On doit donc rendre des comptes. La mort qui est notre passage obligé à tous, même Jésus appelé fils de Dieu n'y a pas échappé, n'absout pas de cette exigence basique en politique, ou dans la gestion d'une entreprise ou même d'une famille. Les (sur)vivants ont de toute façon la latitude de dresser ce bilan sans demander l'avis du mort. C'est faire oeuvre citoyenne.
Cyprien Lambert, Abidjan, Côte-d’Ivoire
Voyez, je suis né sous le règne de la dictature de M. Bongo. Cet homme nous a bercés au nom d'une "paix" qui sous-entendait une menace de mort pour tout Gabonais susceptible de se révolter face à 42 ans d'injustice. Hors la véritable "paix'" renvoie à l'occurrence à une répartition équitable des richesses. Je termine en disant le Gabon a été gouverné par quelqu'un qui mit l'intérêt personnel au devant de l'intérêt général. Personne ne souhaite la mort de quelqu'un. Mais disons les choses dans leur vérité.
Pamphile, Dakar, Sénégal
Que nous l'aimions ou pas, la mort a parfois des avantages, celui de nous débarrasser des dictateurs comme Bongo. Et Dieu sait qu'il en existe assez sur le continent africain. Continent malade de ses dirigeants qui pensent que la France peut leur garantir la vie éternelle. Les Gabonais ne doivent pas se sentir orphelins de Bongo. Ils doivent prendre les dispositions constitutionnelles pour ne pas tomber dans le cas togolais ou ivoirien. Bongo mort, vive l'Afrique!
Vincent, Cotonou, Bénin
C'est vraiment triste la mort, quel que soit ce que Omar Bongo a été pour le Gabon (dictateur ou...); on pleure sa mort car cette dernière fait toujours mal. Nul n'est éternel. Je rends hommage à ce grand homme même s'il n'a pas toujours été un saint comme on l'aurait voulu. Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil se lèvera; tous ces dictateurs s'en iront un à un qu'ils le veuillent ou non. Que la terre gabonaise lui soit légère, qu'il repose en paix et que Dieu lui pardonne tous ses péchés.
Anonyme, Burkina-Faso
Omar Bongo du Gabon est mort, c'est triste pour tout le monde et surtout pour la France parce qu'il représente l'un des piliers fort de cette relation mafieuse (France-Afrique) qui a rendu plus pauvre le continent noir. J’espère bien que Nicolas Sarkozy ne va pas soutenir une dictature héréditaire au Gabon comme cela s'est passé au Togo. Quant à toi Omar Bongo, c'est toujours triste lorsqu'on perd une personne bien-aimée, mais pour toi, ta mort contribuera au développement de l'Afrique.
Edouard, Stafford, Etats-Unis (Côte Est)
Je suis très écœuré que l'on prenne Omar Bongo pour un homme de paix, en disant cela, vous vous moquez des Africains. Il est plutôt l'un des destructeurs de l'Afrique en général et l'Afrique centrale en particulier.
Achille, Paris, France
Ce mec n'était pas un prési (président) sinon un roi il s'est enrichi sur le dos du peuple il est à l'image de beaucoup d'autres. Pauvre Afrique.
Gueye, Mbour, Sénégal
Tout d'abord mes condoléances à la famille de l'illustre disparu et à toute la nation Gabonaise. Moi je pense qu'il ne faut pas s'attarder sur les points noirs du parcourt de O.B. mais plutôt des points forts et de l'héritage qu'il laisse. Je pense qu'il faut voir et regarder vers l'avenir, c'est une ancienne classe qui s'en va, il faut qu'une nouvelle élite dirigeante fasse ses preuves en s'inspirant de l'expérience des anciens et des autres pays africains.
Que Dieu préserve la paix qui jusque là a régné sur le Gabon et fasse que la transition se passe dans la douceur.
Anonyme, Cotonou, Bénin
Bonjour déjà a tous,
Par rapport à la mort du président Omar Bongo du Gabon, je présenterai avant toute chose mes sincères condoléances a la famille. En tant qu’être humain, il n'est jamais aisé d'encaisser la disparition d'un être cher. Mais pour ça s’arrête-la. Parce que pour le reste, je ne pense pas qu’Omar Bongo a été d'une grande utilité pour le peuple Gabonais si l'on regarde ses 40 de pouvoir. Comme dans beaucoup de pays d'Afrique centrale le Gabon est en "dégression".
Seulement sa mort n'est pas ce qui va sauver le peuple gabonais. Ce qu'il leur faut au Gabon (et comme partout ailleurs en Afrique), ce sont des personnes qui mettent en pratique les bonnes idées. Quelqu’un de "nouveau" peut venir et se comporter exactement comme son prédécesseur (exemple clair à Madagascar avec "tgv").
Merci pour cette tribune et Que l'Afrique se relève, nous devons retrouver notre place.
Eddy Christian, Londres, Royaume-Uni
La démocratie s'exerce au sein du PDG, dixit feu Bongo. Drôle de démocratie qui tient du marigot à crocodiles unicolores
Eugène, France
Omar Bongo, paix à son âme. J'ai vécu 11 ans au Gabon, je souhaite beaucoup de courage au peuple gabonais, une page de l'histoire se tourne. Ayez la grandeur d'esprit pour faire face à l'avenir. Comme il le disait certes on ne mange pas la paix mais sans la paix on ne peut rien faire. Gabon je t'aime.
Anonyme, Bamako, Mali
Mes condoléances à la famille Bongo mais bon débarras pour mon continent l'Afrique.
Mama, Londres, Royaume-Uni
Nul n'est éternel Nul n'est immortel, tous sont des mortels. Nul n'est sempiternel. Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur. Et toutes nos condoléances aux familles dans le deuil plongées.
Orélien, Dschang, Cameroun
Même si je m'incline sur la mémoire de ce chef d'Etat dont la réputation est légendaire en Afrique, il faut tout de même reconnaître qu'Omar BONGO et son clan ont pillé des années durant les ressources du Gabon sous le regard protecteur des présidents de la 5e République. Elf puis Total ont véritablement préservé les intérêts français au Gabon. Certains le décrivent comme un sage, notamment dans la médiation des crises africaines. Mais on occulte judicieusement son rôle dans le débarquement de Patassé alors même que les forces de la CEMAC étaient sur place. On occulte aussi son rôle flou dans la chute du président Lissouba. Bref. Je pense que le Gabon fait face seul à son destin. Tous les scénarii de succession sont possibles, car j'émets des réserves sur une succession constitutionnelle. J'espère tout simplement qu'on n’aura pas une succession à la togolaise.
Rémi, Abidjan, Côte-d'Ivoire
Je pense que devant la mort, tout le monde doit faire une cure de conscience. Les pays dits développés ont l'Afrique et les Africains dans un engrenage terrible. Tous ces vieux colons présidents africains à la solde de la France finiront par mourir. Sarkozy avait dit qu'il fallait que l'Afrique retrouve sa liberté: verbiage. Pourquoi il n'ya pas des coups d'état en Europe? pourquoi les chefs d'état européens ne s'éternisent-ils pas au pouvoir?... matière à réflexion! Ce qui est sûr, Bongo est mort vive la puissance de Dieu et non des sectes et de la volonté des Français. Des peuples affamés, malades et l'argent emprunté rapatrié chez le prêteur au vu et au su des Européens qui se disent civilisés et qui parlent de la démocratie. Bongo mort, à qui le tour? Sarko verse les larmes de crocodile. Tous ces dictateurs vont passer et nos pays resteront. Excusez nous Messieurs les Français.
Anonyme, Douala, Cameroun
Je ne suis pas du tout mécontent d'apprendre la mort d'un dictateur corrupteur. Encore un de moins pour notre continent. Voici un monsieur qui a passé quatre décennies à piller les richesses et à les dilapider au profit de puissances étrangères au détriment de son peuple. Pas d'hôpitaux, pas de route, pas d'électricité, rien! Alors que le pays est immensément riche.
Patrick, Abidjan, Côte-d'Ivoire
El Hadji Oumar est mort comme tout un chacun va mourir. La réalité, c’est un dictateur, j’ai vécu trois ans au Gabon : le Gabon est riche mais la pauvreté est large dans la population, y’a pas de route goudronnée entre les villes. Les jeunes, ouvrez vos yeux, la France ne doit pas commander nos pays.
B, Etats-Unis (Côte Est)
Omar Bongo Ondinba n'a été que l'incarnation de ses Chefs d'Etat Africains qui ne voudraient jamais vivre leur passé et c'est indigne pour lui et pour ses pairs africains qui sont pareils à lui. Une nouvelle page de l'histoire du Gabon doit être tournée en écartant tous ceux qui sont ou ont soutenu ce genre d'hommes politiques. Que le Gabon vive une autre ère, qu'elle soit meilleure ou pas.
Dieudonné Jacques, Douala, Cameroun
Bonjour à tous les internautes,
La mort d'un homme est toujours attristante; cependant, cela ne lui blanchit pas automatiquement de tout ce qu'il aurait commis de mal. D'un coté, il y a Bongo le faiseur de paix, le pacifiste; de l'autre, il y a Bongo le pilleur, celui qui s'est approprié la quasi totalité de la richesse de son pays : il y a les affaires "Elf" qui lui laissent une image pas très louable. Néanmoins au-delà de ce long règne qui a fait à la fois des heureux et des mécontents, je souhaite que le peuple gabonais puisse s'orienter vers une démocratie véritable.
Michel, Bamako, Mali
Nous sommes tous appelés à quitter cette terre. Paix à son âme!
Anonyme, Wuppertal, Allemagne
Bonjour à Juan et à toute son équipe (surtout la très sympathique Marie, toujours souriante !)
Je laisse les Gabonais s’exprimer aujourd’hui, et j’espère que RFI reviendra dans les semaines à venir sur le cas Bongo et l’après-Bongo. Paix à son âme, selon la formule consacrée, mais sa mort ne nous fera pas l’économie d’un « procès » en bonne et due forme de cet homme qui a plus servi la France que son continent.
Obambé, Puteaux, France
Oui toutes mes condoléances à la famille du défunt et à tout le peuple gabonais.
Mais que les Hommes cessent leur hypocrisie, toujours à la mort de quelqu'un on ne chante que ses éloges et ses bienfaits.
Il faille que tous se soucient plutôt du devenir du pays et croiser les doigts pour que tout se passe bien et dans les règles de l'art pour une alternance si on peut l'appeler ainsi.
Que ce soit une leçon pour ceux qui se collent au pouvoir tel un trône.
Ce fut Eyadéman du Togo, Lansana Konté de la Guinée Konakry, Bernado Vieira de la Guinée Bissau.
A qui sera le tour????????
G. S. Armand, Cotonou, Bénin
Mr Bongo vient de payer son prix. Il reste Mugabe, Biya... Que serait le Gabon après Bongo? Que serait le Gabon avec la présence de troupes françaises sur place au Gabon?
Didier, Johannesbourg, Afrique du Sud
La mort du président Bongo est certes une perte pour les politiques en Afrique et pour la France mais je crois sincèrement que pour le petit peuple africain et surtout gabonais, le président Bongo est plus resté un support pour la politique française que pour les peuples africains
Francis, Côte-d'Ivoire
Je rends un grand hommage au grand bongo Ondimba. Que son âme repose en paix et que le dieu tout puissant accord lui son paradis. Bongo est irremplaçable au Gabon. Dors en paix Bongo vive bongo vive bongo vive bongo
Issa, Brazzaville, Congo
Je n’ai rien contre les Français, mais je hais la politique française en Afrique. Ce n’est pas parce qu’on a peur d`une succession dynastique qu`il faut salir la mémoire d`un Grand Homme. L’homme qui avec la complicité des partis politiques et de certains hommes éminents français ont contribué à piller les ressources du Gabon. Si vous voulez juger la famille Bongo pour détournements du denier public, il faut commencer chez vous. Et ce que la famille Bongo a en France avec la complicité de vos compatriotes, n`est qu`une partie de iceberg de se que les parties politiques et certain de vos éminents hommes politiques. Cette politique que vous aviez en Afrique qui consiste à tout prendre comme bon vous semble est revolue. Cette politique de diviser pour régner tire à sa fin. Au lieu de juger la famille Bongo c`est plutôt a vos politiciens qu`il faut s’en prendre qui sont complice de la misère du peuple Gabonais. J’espère qu`on se comprend..
Erick, Berlin, Allemagne
C'est dommage que lorsque des chefs meurent, on entende des réflexions qui ne sont que des éloges à ces anti-africains qui se rallient à la France pour piller l'Afrique. Omar Bongo s'il se réclamait sage de l'Afrique n'avait pas besoin de corrompre, de détourner et de pourrir au pouvoir pour cela. Mandela a quitté le pouvoir mais il n'est pas devenu moins important pour autant. Au contraire, il est une figure en Afrique du Sud et il est consulté pour de grandes décisions concernant l'Afrique. Pourquoi faut-il toujours que les chefs d'Etats s'accrochent au pouvoir, n'y aura t-il jamais de démocratie et l'alternance en Afrique ?
Madeleine, Lomé, Togo
Je laisse les Gabonais s’exprimer aujourd’hui, et j’espère que RFI reviendra dans les semaines à venir sur le cas Bongo et l’après-Bongo. Paix à son âme, selon la formule consacrée, mais sa mort ne nous fera pas l’économie d’un « procès » en bonne et due forme de cet homme qui a plus servi la France que son continent.
Obambé, Puteaux, France
Si nous pouvons reconnaitre au président défunt Omar Bongo son engagement pour le maintien de la paix en Afrique et au Gabon, force est d'admettre aussi que les grands hommes fussent-ils aussi sages qu'on le dit, se font admirer par leur sens de l'intérêt général et du développement au profit de leur population. Sur ce dernier point les 40 années d’Omar Bongo à la tête de ce pays riche en ressources naturelles n'auront pas été mises au service du peuple gabonais si on réfère au dernier rapport du PNUD. Une page est actuellement tournée en espérant que le Gabon ne sombrera pas dans une guerre de succession qui est l'apanage des pays africains.
Paix a ton âme, doyen. ET SINCERES CONDOLEANCES AU PEUPLE GABONAIS.
Marcelin, Douala, Cameroun
Oui toutes mes condoléances à la famille du défunt et à tout le peuple gabonais.
Mais, que les Hommes cessent leur hypocrisie, toujours à la mort de quelqu'un on ne chante que ces éloges et ces bienfaits. Il faille que tous se soucient plutôt du devenir du pays et croiser les doigts pour que tout se passe bien et dans les règles de l'art pour une alternance si on peut l'appeler ainsi. Que ce soit une leçon pour ceux qui se collent au pouvoir tel un trône.
Armand, Cotonou, Bénin
Je présente mes condoléances les plus attristées aux Gabonais, et je dis viva Africa. Voici un pays qui a été étouffé par un monsieur depuis 41 ans, il y a à croire qu'il était le seul à pouvoir diriger le Gabon. Je regarde l'Afrique et ces vieux au pouvoir, je vois la moquerie de la France.des présidents qui entretiennent le patrimoine français gratuitement et sont incapables de se construire un seul hôpital dans leur propre pays. Ils préfèrent mourir ailleurs comme de vieux lions.une occasion pour nous africains de dire Ouf un vieux lion est tombé !
Marcellin, Londres, Royaume-Uni
Comme quoi, il a fallu attendre plus de 40ans!!! J’en ai 35 aujourd’hui ce qui est affreux quand on vient d'un pays sous dictature c'est "bongo oyé oyé soutien..." eh bien bon débarras. J'espère seulement que mes "chers" compatriotes sauront ne pas plonger dans la guérilla du pouvoir....
Une gabonaise exilée, France
Même si je m'incline sur la mémoire de ce chef d'Etat dont la réputation est légendaire en Afrique, il faut tout de même reconnaître qu'Omar Bongo et son clan ont pillé des années durant les ressources du Gabon sous le regard protecteur des présidents de la 5e République.
Elf puis Total ont véritablement préservé les intérêts français au Gabon. Certains le décrivent comme un sage, notamment dans la médiation des crises africaines. Mais on occulte judicieusement son rôle dans le débarquement de Patassé alors même que les forces de la CEMAC étaient sur place. On occulte aussi son rôle flou dans la chute du président Lissouba. Bref. Je pense que le Gabon fait face seul à son destin. Tous les scénarii de succession sont possibles, car j’émets des réserves sur une succession constitutionnelle. J'espère tout simplement qu'on n’aura pas une succession à la togolaise.
Rémi, Abidjan, Côte-d'Ivoire
Je suggère à mes confrères gabonais d'être unis quelque soit alpha...et protéger notre petit pays...de ne pas regarder derrière mais devant ...nous avons l'expérience avec des pays voisins... ne nous fions pas aux semeurs de troubles, ceux là qui au moindre pépins prendront le premier avion et abriteront leur famille.... mais pensons plutôt à nos enfants ; nos parents; nos frères; nos sœurs; nos amis; nos voisins...etc. j'aime mon pays; j'aime mes confrères, qu'ils soient fang punu mienè kota...soyons solidaires....
Anonyme, Gabon
Suite à l'annonce faite du décès de monsieur le président Bongo , cela me touche beaucoup et j'adresse mes sincères condoléances à sa famille, et plus particulièrement à sa jeune fille qui lui avait offert sa 2 CV. Sincèrement attristé, de cela est du DC (décès) de ce grand Homme
Jean-Louis, Kourou, Guyane
Suite au décès du Président Bongo et même bien avant son décès, un débat s'est engagé autour de sa succession. J'invite les autorités gabonaises à faire appliquer les dispositions constitutionnelles pour amorcer une transition en douceur et maintenir le climat de paix actuel. Mais il me parait impossible d'organiser les élections dans les délais constitutionnels compte tenu de son coût et de la logistique à mettre en place. Aussi, serait il judicieux que toute la classe politique se concerte pour trouver, comme le faisait si bien le Président Bongo Ondimba, un consensus qui permettra d'élaborer un calendrier électoral qui ne devra pas aller au delà de 2010. Merci
Georges, Libreville, Gabon
J'aimerais réagir sur la mort du président Omar .B.
Toutes mes condoléances a la famille Bongo, et rappeler une phrase dans la musique d'un chanteur connu au Cameroun, mon pays, Mr. Longue. Longue il a dit: "Mandat di bolai" qui veut dire le mandat finira pour tous ces vieillards qui font du pouvoir leur porte-monnaie. Tous ces vieillards au pouvoir sont les pions de damiers au service de la France.
Romari, Ukraine
Je suis un jeune Africain qui vit aux USA depuis 10 ans par l'inconséquence des présidents comme Omar Bongo. Des gens qui pensent que le pouvoir est un héritage, le problème c’est que des gens pareils ne pensent pas qu'ils vont mourir un jour. Merci Dieu
Diallo, New York, Etats-Unis
Bonjour les journalistes de RFI.
Je suis content de la mort de ce dictateur, voleur, s’ils peuvent tous mourir, pour que notre continent voie le jour. Ces présidents ont soldé l’Afrique pour leurs propres intérêts. Nous, jeunes du continent, ne leur pardonnerons jamais. Les Africains ont la mémoire courte, lorsqu’un sanguinaire meurt, tout le monde dit du bien sur lui .Même Mugabe aussi sera considéré comme héros s’il mourra. Merci
Bengaly, Saint-Denis, France
Le Gabon comme la plupart des pays en Afrique est riche en mines mais quant tu cherches a voir comment vit la population tu as de la haine pour ces leadeurs africains. J'ai vécu deux ans au Gabon comme réfugié de la guerre du Congo Brazzaville mais si vous voyez comment vivent les Gabonais, vous avez de la peine d'y croire car le Gabon et peut-être l'un des pays les plus riches en Afrique comme tout autre pays de l'Afrique Centrale mais c’est dommage de voir les gens ne pas avoir à manger du matin au soir pour un pays de un million d'habitants. Je dirais que la France n'a pas rendu service au peuple gabonais. Et cette histoire Françafrique c'est juste des prétextes que la France trouve pour garder sa langue française chez nous en Afrique, car nous les Africains on peut beaucoup faire si la France arrête de bruler nos pays comme elle a fait chez moi au Congo. Car ce jour viendra ou l'Afrique sera gouvernée par des Africains et non par l'occident et les Africains vivront dans la paix sans s'entre tuer pour une histoire d'ethnie ou de l'or noir.
Chancel, Palmerston North, Nouvelle-Zélande
C'est fort triste pour le Gabon, mais une mort arrive toujours...
La grande tristesse pour le Gabon : la presse Française véhicule un message de succession favorite au Gabon, dont le fils Bongo, et son beau-frère. Cela vient-il du peuple du Gabon ou est-ce selon la presse Française ? Il me semble qu'il ya une constitution à suivre à la lettre.
Je pense que le peuple du Gabon est mature de son destin, pas la presse étrangère qui semble faire une campagne pour certains dirigeants Gabonais.
Pierre, San Francisco, Etats-Unis
Nous attendons tous la mort et personne ne va manquer le rendez-vous, mais soyons sérieux, Omar Bongo n’était rien qu’un voleur, escroc et dictateur. Que Dieu protège le Gabon contre les conséquences des ses crimes.
Diabira, Chicago, Etats-Unis
Sur l'antenne de RFI