par RFI
Article publié le 10/06/2009 Dernière mise à jour le 10/06/2009 à 17:48 TU
Le président russe Dmitry Medvedev avec les services fédéraux de sécurité (FSB) lors de sa visite dans la région du Daguestan, au sud de la Russie, le 9 juin 2009.
(Photo : Reuters)
Dmitri Medvedev a promis « de liquider la racaille terroriste ». Le président russe marche sur les traces de Vladimir Poutine qui avait juré « de buter les terroristes jusque dans les chiottes ».
Même si la deuxième guerre de Tchétchénie est officiellement terminée, les violences se poursuivent entre les forces russes et les rebelles islamistes basés dans le Caucase. Les affrontements s'intensifient notamment en Ingouchie et au Daguestan.
En moins d’un mois, près de 26 combattants présumés auraient été abattus en Ingouchie. Près de 80 policiers ont été tués l'an passé.
La mort de la vice-présidente de la Cour suprême ingouche intervient à peine un an et demi après l'assassinat de son prédécesseur.
Le Daguestan est, quant à lui, le théâtre d’attentats orchestrés par le front daguestanais de l’émirat du Caucase.
Cet émirat a été fondé il y a deux ans par Dokou Oumarov. Il entend porter la guerre sainte dans toute la région et coordonner tous les attentats.
Depuis quelques jours, il se murmure dans les médias russes que Dokou Oumarov a été tué mais que sa mort ne serait officiellement annoncée que vendredi, symboliquement le jour de la fête nationale russe.