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Maroc

Elections municipales

par  RFI

Article publié le 12/06/2009 Dernière mise à jour le 12/06/2009 à 14:49 TU

Quelque 13 millions de Marocains sont appelés aux urnes pour élire près de 28 000 conseillers municipaux. Cette année, 12% des postes de conseillers sont réservés aux femmes. Reste à savoir si cette nouveauté suffira à mobiliser les électeurs.

Des supporters du PAM, lors d'un des derniers meetings du parti, dans la province de Médiouna (région de Casablanca), le 11 juin. (Photo : Reuters)

Des supporters du PAM, lors d'un des derniers meetings du parti, dans la province de Médiouna (région de Casablanca), le 11 juin.
(Photo : Reuters)


Le premier enjeu de ce scrutin sera de donner la couleur politique du pays commune par commune. Le PJD, par exemple, le jeune Parti islamiste pour la justice et le développement arrivera-t-il à conquérir de nouvelles villes ? C’est leur objectif. En 2003, le PJD s’est emparé de trois communes, il compte profiter de son statut de parti d’opposition pour en rafler d’autres.

Face aux islamistes, une nouvelle formation, le Parti pour l’authenticité et la modernité. Le PAM compte également sur ce scrutin pour tester sa capacité à séduire les électeurs. Le mouvement fondé par l’ex-ministre de l’Intérieur Fouad Ali El Himma a surgi sur la scène politique il y a moins d’un an. Son programme est flou mais ses membres sont influents et soutenus par le roi, un argument suffisant pour empocher des voix.

Reste la grand inconnue et la crainte de tous les partis, celle d’une abstention massive. En 2007 pour les législatives seuls 37% des Marocains s’étaient déplacés. Les élections locales mobilisent généralement plus, mais dans la rue le désintérêt est palpable, toute classe sociale confondue. Beaucoup estiment que voter ne sert à rien car, selon eux, les élus une fois au pouvoir oublient trop vite leur mandat.