par RFI
Article publié le 12/06/2009 Dernière mise à jour le 12/06/2009 à 20:58 TU
Les Gabonais ont rendu hommage à leur président Omar Bongo dont le cercueil est exposé au palais présidentiel de Libreville.
(Photo: AFP)
Et quant à ceux qui oseraient braver l’interdiction, les autorités ont été bien claires : l’établissement sera définitivement fermé sans aucun espoir de reprendre un jour ses activités.
La population se débrouille donc autrement depuis le début de la semaine. Les rues très animées le matin redeviennent désertes passé 14 heures.
Ici personne n’ose manifester publiquement des réserves quant à la durée de ce deuil. Les langues se délient dans les conversations privées. Les commerçants ont peur par exemple pour leurs recettes et beaucoup se demandent s’ils disposeront de suffisamment de trésorerie à la fin du mois pour régler le salaire des employés.
Enfin les chauffeurs de taxi, qui n’ont presque plus de clients dans l’après-midi et la soirée, estiment que leur revenu a été divisé par deux depuis le début de la semaine.