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Gabon

La classe politique gabonaise unie dans le recueillement

par  RFI

Article publié le 14/06/2009 Dernière mise à jour le 14/06/2009 à 06:25 TU

Pour Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président et ministre gabonais de la Défense, «&nbsp;<em>il est encore trop tôt pour parler de succession</em>&nbsp;».(Photo : AFP)

Pour Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président et ministre gabonais de la Défense, « il est encore trop tôt pour parler de succession ».
(Photo : AFP)

Alors que la démission du gouvernement serait imminente, les hommages au président Bongo continuent. Des représentants des différents corps de l'armée et de la police gabonaises ont effectué samedi matin à Libreville une répétition générale pour un défilé lors de l'hommage international au défunt président Omar Bongo Ondimba prévu mardi. La période du deuil officiel a été fixée à 45 jours à l’issue de laquelle se pose le problème de la succession. Du côté de la classe politique on affirme que l’heure est plutôt au recueillement et aux préparatifs en vue des célébrations et qu’il était trop tôt pour parler succession.

Pour sa première interview depuis le décès de son père, Ali Bongo Ondimba n’avait pas grand-chose à dire : « Tous les Gabonais aujourd’hui se préoccupent uniquement de rendre un dernier hommage au père disparu. Nous voulons lui rendre un hommage et nous allons l’enterrer dignement. Aujourd’hui, c’est ce qui nous préoccupe, nous sommes dans le recueillement. »

Et Ali Bongo Ondimba considère que « non seulement c’est trop tôt pour parler de succession, mais en plus c’est indécent. Nous avons choisi le respect de la légalité parce que le défunt président a toujours insisté là-dessus, nous suivons cela. »

La question de la succession 

La principale inquiétude c’est le respect du délai constitutionnel pour la tenue de l’élection présidentielle au cours de laquelle les Gabonais désigneront les successeurs d’Omar Bongo Ondimba. 45 jours au plus, le délai parait très court. André Mba Obame, ministre de l’Intérieur dit qu’ils « vont apprécier », mais il rappelle que « la Constitution prévoit aussi que si vraiment il y a un cas de force majeur, on avise. Donc je ne peux pas déjà vous dire si ce sera court. Il ne me revient même pas de prendre ce genre de décision ».

Pour l’instant la préoccupation de la classe politique est d’organiser des funérailles dignes pour l’homme qui a dirigé le Gabon pendant près d’un demi-siècle.