par RFI
Article publié le 14/06/2009 Dernière mise à jour le 15/06/2009 à 08:46 TU
Evacué vers l’hôpital, ce n’est qu’à la fin de la déclaration de Mahamadou Issoufou du PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) que l’on apprenait la nouvelle : le président Djermakoye venait de s’éteindre.
Les organisateurs de la manifestation ont choisi de ne pas l’annoncer à la tribune mais aussitôt, la manifestation a été interrompue laissant les militants dans le désarroi.
Pour tous ses proches et tous les leaders de ce front anti-référendum qui s’est construit il y a quelques semaines seulement, c’est en défenseur de la démocratie et des institutions que ce Prince Djerma, président de l’ANDP (Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès), est parti ce matin.
Il faut savoir que son parti l’ANDP, jusqu’à ces dernières semaines, était un allié du président Tandja. Mais très vite dès le début du mois de mai, lorsque le chef de l’Etat a confirmé son intention de prolonger son mandat, le président Djermakoye s’est élevé contre cette violation de la Constitution et il s’est immédiatement imposé comme l’un des principaux leaders du FDD, le Front pour la défense de la démocratie.
« La violation de la Constitution, c’est une sorte d’engrenage ! Tous les actes allant dans ce sens seront annulés. Tous les projets nourris par le président de la République seront annulés ! »