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Iran/Etats-Unis

Les républicains veulent plus de fermeté de la part d'Obama

Article publié le 22/06/2009 Dernière mise à jour le 22/06/2009 à 08:39 TU

Barack Obama est accusé par les républicains d'être trop «timide et passif» dans la crise iranienne.(Photo : Reuters)

Barack Obama est accusé par les républicains d'être trop «timide et passif» dans la crise iranienne.
(Photo : Reuters)

Depuis le début de la crise iranienne, le président Obama a exprimé sa sympathie pour les manifestants réprimés dans les rues. Samedi Barack Obama avait appelé les autorités iraniennes à mettre fin aux violences. Il s'agissait de sa prise de position la plus ferme depuis l'annonce de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Les sénateurs républicains souhaiteraient voir leur président beaucoup plus ferme vis-à-vis de la République islamique d'Iran.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Recevant dimanche pendant plus d’une demi-heure ses principaux conseillers de politique étrangère, le président Obama, selon un communiqué de la Maison Blanche, a exprimé à nouveau son inquiétude face à la violence et aux actes injustes dont étaient l’objet les manifestants.

Barack Obama avait samedi utilisé la même formule pour condamner pour la première fois le gouvernement iranien à qui il a reproché ses méthodes répressives.

Trop timide

Mais ce durcissement de ton n’a pas suffit à apaiser les républicains qui dans les Talk Show politiques, sont restés très critiques. Le président est trop « timide » et trop « passif » selon le sénateur Lindsay Graham. John McCain souhaiterait voir Obama imiter Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui ont adopté une position plus ferme mais il a quand même apprécié la déclaration de samedi du président Obama.

Les démocrates sont venus au secours du président. Tous soulignent l’importance de ne pas donner l’impression que le soulèvement est orchestré par Washington. Comme l’a expliqué dans une interview à CBS Barack Obama « ce serait faire le jeu du gouvernement iranien et nous ne voulons pas tomber dans ce piège ».

Des analystes des centres de réflexions donnent en général raison au président américain et pensent que jusqu’à présent, Barack Obama a trouvé le ton juste que tout en réprouvant la violence, il ne ferme pas la porte à des futures négociations.