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UE/Iran

L'Europe maintient la pression

Article publié le 23/06/2009 Dernière mise à jour le 24/06/2009 à 05:26 TU

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a annoncé mardi l'expulsion de deux diplomates iraniens, en réponse à une décision de Téhéran d'expulser deux diplomates britanniques d'Iran. Plusieurs autres pays de l'Union européenne, dont la France, la Suède et la Finlande, ont convoqué mardi l'ambassadeur d'Iran en poste chez eux pour lui faire part, chacun à sa façon, de leur inquiétude face à la situation en Iran.

Une manifestation dans les rues de Berlin, le 21 juin 2009. (Photo : AFP)

Une manifestation dans les rues de Berlin, le 21 juin 2009.
(Photo : AFP)

Berlin, Copenhague, Prague, Stockholm, les convocations des chefs de missions diplomatiques iraniennes se multiplient dans les capitales européennes. Elles font suite à un appel de la présidence tchèque de l’Union européenne et à son communiqué, qualifiant d’« infondées et inacceptables » les accusations iraniennes d’ingérence, qui visent en particulier la Grande-Bretagne.

Selon Prague, les pays européens sont « évidemment unis » face aux attaques de Téhéran. Très impliquée dans les tentatives de résolution du problème de programme nucléaire iranien, l’Europe est attentive au développement de la situation intérieure en Iran.

Elle vient d’appeler les autorités du pays à « régler la crise par un dialogue démocratique et des moyens pacifiques », ainsi qu’à éviter « les arrestations arbitraires massives » et à lever « les restrictions imposés aux médias et aux journalistes ».

Plusieurs pays européens ont conseillé à leurs citoyens de reporter les voyages non essentiels en Iran. La Grande-Bretagne, elle, a annoncé le retrait des « familles du personnel d’ambassade jusqu’à ce que la situation s’améliore ».