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Yémen / Comores

Accident d'un Airbus de Yemenia Airways au large des Comores

par  RFI

Article publié le 30/06/2009 Dernière mise à jour le 30/06/2009 à 16:32 TU

Un Airbus A-310 de Yemenia Airways à l'aéroport Charles de Gaulle en 2002.(Photo : Reuters)

Un Airbus A-310 de Yemenia Airways à l'aéroport Charles de Gaulle en 2002.
(Photo : Reuters)

Un enfant a été retrouvé «vivant», selon des sources hospitalières, après le crash d'un Airbus A-310 de Yemenia Airways qui transportait 153 passagers, dont 66 Français. Il s'est abîmé en mer ce mardi au large des Comores. L'avion effectuait la liaison entre Sanaa, la capitale du Yémen, et Moroni, capitale de l'archipel des Comores. L'épave a été localisée à une dizaine de kilomètres des côtes comoriennes. Le président français Nicolas Sarkozy a demandé à l'armée française de « tout mettre en œuvre, notamment à partir de Mayotte et de la Réunion, pour porter secours aux passagers et membres de l'équipage de l'Airbus de la compagnie yéménite ».

Crash A-310 : Dominique Busserau, Secrétaire d’Etat aux Transports

« L’Airbus A-310 en cause avait été contrôlé en 2007 par la DGAC, on avait constaté un certain nombre de défauts et l’appareil n’était pas réapparu depuis dans notre pays ».

30/06/2009 par I-TELE

Un enfant, passager de l'Airbus A310-300 de la Yemenia qui s'est abîmé dans la nuit de lundi à mardi près des Comores, a été retrouvé « vivant » par des sauveteurs, selon des sources hospitalières locales.

C'est à l'aube que les autorités comoriennes ont confirmé l'accident de l'appareil de la compagnie yéménite Yemenia Airways. Il s'agit d'un A-310 selon l'aéroport de Moroni, la capitale des Comores.

Un appareil A-310-200 avec à son bord 153 personnes dont 11 membres d'équipage avait décollé de Roissy lundi à 09H14 (07H14 TU), selon le site internet d'Aéroports de Paris, pour se rendre à Marseille, puis Sanaa, au Yémen. A Sanaa, les passagers ont changé d'appareil pour embarquer à bord d'un A-310, selon les ADP.

Union des Comores.DR

Union des Comores.
DR

L'A-310 a décollé pour Djibouti puis Moroni, aux Comores, où il devait arriver mardi à 01H00 heure de Paris ( 23H00 GMT lundi ). Il est tombé en mer. La plupart des passagers sont des Comoriens bi-nationaux car disposant aussi de la nationalité française.

Pour l'instant, les secours s'organisent. Les Comores manquent cruellement de moyens pour faire face à cette catastrophe. C'est pourquoi des moyens de secours nautiques et aériens arrivent de La Réunion et de Mayotte, deux îles françaises, pour participer aux recherches.

Crash d'un Airbus A-310 au large des Comores

« L’appareil de type A-310 serait tombé en mer juste après une tentative d’atterrissage, c’est à ce moment que l’aéroport a perdu les traces de l’Airbus ».

30/06/2009 par Ahmed Abdallah Mgueni

Les causes de l’accident restent incertaines


Parmi les facteurs qui pourraient expliquer le drame, il y a d’abord la météo avec des nuages bas et un vent fort qui souffle actuellement et depuis plusieurs jours dans cette région de l’archipel des Comores.

Les rafales atteignent jusqu’à 70 Km/heure, ce qui complique un atterrissage dont l’approche est déjà jugée peu aisée avec un dernier palier au ras des flots. Le pilote de cet avion en était apparemment à sa deuxième tentative lorsque l’accident est survenu.

Il y a ensuite l’aéroport international de Moroni. Il a été rénové avec l’aide d’une mission technique chinoise en 2003 mais il ne bénéficie pas des systèmes sophistiqués d’aide à l’atterrissage des grands aéroports internationaux.

Enfin et peut être surtout, il y a l’avion lui-même qui appartenait à la compagnie Yemenia, compagnie qui n’est pas présente sur la liste noire des compagnies aériennes mais qui est très surveillée par les autorités françaises d’après le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau.

Plusieurs défauts ont été constatés dernièrement sur ses avions et Yemenia devait être auditionnée prochainement par le comité de sécurité de l’Union européenne. Des utilisateurs réguliers de cette ligne dénoncent les fréquents problèmes techniques.

Une fois encore, les enquêteurs espèrent pouvoir retrouver les boîtes noires pour éclairer les circonstances précises de l’accident et faire le tri parmi toutes les hypothèses.