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France

Nicolas Sarkozy fait son autocritique

par  RFI

Article publié le 01/07/2009 Dernière mise à jour le 02/07/2009 à 01:59 TU

Le président Sarkozy reconnaît «&nbsp;<em>avoir commis des erreurs&nbsp;</em>» tout en défendant le bilan de ses deux premières années à l'Elysée.( Photo : Reuters )

Le président Sarkozy reconnaît « avoir commis des erreurs » tout en défendant le bilan de ses deux premières années à l'Elysée.
( Photo : Reuters )

L'hebdomadaire Le Nouvel Observateur publie cette semaine un long entretien avec le président Nicolas Sarkozy. Deux ans après son arrivée à l’Elysée, le chef de l’Etat ne fait aucune nouvelle annonce, mais il a à coeur de se présenter comme un président « ayant pris de la hauteur ». Il affronte dans un environnement tourmenté la seconde partie de son quinquennat. Crise, chômage, retraite, bouclier fiscal, ouverture, médias ou justice, le président français répond aux questions de l’hebdomadaire parisien.

Se confier à un hebdo de gauche, pour Nicolas Sarkozy c’est aussi cela  « l'ouverture ». Le ton est donné, tout en séduction, de ce long entretien, où le président reconnaît d'entrée « avoir commis des erreurs » en début de mandat.

Le chef de l’Etat revient sur son côté « bling bling », le Fouquet's et ses amis du show-business. « C'est du passé », jure le président. « Cela correspondait à une période de ma vie personnelle qui n'était pas facile ».

« Je suis devenu plus tolérant »

Finies également les invectives à l’adresse des journalistes. Nicolas Sarkozy affirme avoir pris de la hauteur et s'être ouvert à la critique. « Avec l'âge, je suis devenu plus tolérant, et je veux conduire les réformes en cherchant une large adhésion », avoue-t-il. 

C’est dans cet esprit que le président entend mettre en oeuvre  son grand emprunt ou bien encore la réforme des retraites. Bref qu'on se le dise, le président a changé.

Pour la seconde partie de son mandat, alors que la France traverse la pire crise de son histoire, le « Sarkozy nouveau » se veut plus que jamais rassembleur et à l'écoute.

« Jamais il ne faut détester », dit-il, ce qui n'empêche pas quelques coups de griffes contre son vieux rival, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, mais également contre la toujours ministre Rama Yade qui « l'a véritablement déçu, en refusant d'être candidate aux européennes ».