Article publié le 05/07/2009 Dernière mise à jour le 05/07/2009 à 19:50 TU
Téhéran a annoncé la libération de la plupart des manifestants arrêtés lors des émeutes post électorales le mois dernier. Parmi les prisonniers libérés figure aussi le journaliste gréco-britannique du Washington Times. Il avait été arrêté pour activités contradictoires avec le journalisme. De son côté, le ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband a annoncé qu'un huitième employé local de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran devait être libéré ce dimanche. Par ailleurs, la contestation n'est pas terminée en Iran où les opposants ont été rejoints par un groupe de religieux réformateurs qui s'élèvent contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
C’est le porte-parole de la diplomatie iranienne qui a fait cette annonce : « Le journaliste gréco-britannique qui travaillait pour le Washington Times avait été arrêté pour ses activités qualifiées de ‘contraires au journalisme et relation avec les récentes émeutes de rue’ ». Hassan Ghashghavi, en annonçant la libération du journaliste, a ajouté que : « Sa carte de presse lui avait été retirée ». Il avait été interpellé le 23 juin dernier, lors des manifestations de protestation contre la réélection du président Ahmadinejad.
Autre geste d’assouplissement : un huitième employé local de l’ambassade britannique doit être libéré ce dimanche également. Au total, neuf employés de l’ambassade avaient été arrêtés. Il n’en reste plus qu’un seul en prison désormais.
Ces annonces interviennent alors que le chef de la police iranienne a également annoncé la libération de la plupart des manifestants arrêtés depuis le 12 juin. « Deux tiers des manifestants ont été libérés et les autres ont été remis à la justice, a déclaré le général Ahmadi Moghadam. Il avait affirmé, il y a quelques jours, que mille personnes avaient été arrêtées à Téhéran.
Ces gestes montrent sans doute la volonté de Téhéran d’opérer un petit assouplissement sur le plan intérieur mais aussi international. En effet, les pays européens avaient envisagé de prendre des mesures de représailles vis-à-vis de l’Iran.