par RFI
Article publié le 07/07/2009 Dernière mise à jour le 10/07/2009 à 21:09 TU
Denis Sassou Nguesso, 66 ans. Président du Congo de 1979 à 1992, il revient au pouvoir fin 1997, au terme d’une sanglante guerre civile. Réélu en 2002, le chef de l’Etat sortant sollicite un nouveau mandat de 7 ans à la tête du Congo.
Ministre d'Etat porte-parole de Denis Sassou Nguesso et directeur de campagne
« Nous allons, au cours du prochain septennat, développer l’agro-industrie, faire en sorte que notre pays qui n’est pas très peuplé (...) ne continue pas à importer massivement ce qu’il doit consommer ».
Ancien ministre des Finances
« Dans le domaine qui est le mien, j'ai accumulé beaucoup d'expérience. Maintenant je veux me mettre au service de mon pays. C'est aussi simple que cela. »
Bonaventure Mzidy, président du Mouvement pour les intérêts congolais et pour le salut, un parti d’opposition.
Candidat Mouvement pour les intérêts congolais
« Le produit de la vente de notre pétrole brut doit être reversé dans la monnaie de la transaction, en euros ou en dollars au Trésor public sans manipulation ».
Candidat indépendant
« Je promets aux Congolais de penser à l’avenir partagé du Congo, c’est pour cela que je suis le président du changement et de l’espoir des Congolais ».
Magistrat
« Si je suis élu, je vais restaurer l’Etat de droit, un Etat où tous les citoyens y compris le président de la République doivent être soumis à la loi ».
Candidat de l'UDR MWINDA
« L'Etat n'existe plus au Congo, son économie est délabrée, aucune perspective n'est offerte aux familles quant à l'éducation de leurs enfants ou à leur propre santé. »
Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, militant de la première heure de l'UPADS, le parti de l'ancien président Pascal Lissouba. Mais Il se présente à cette élection sans étiquette. Agé de 57 ans, il est originaire de Pointe noire où il dirige une société privée de Transit.
Candidat sans étiquette
« Nous avons suffisamment d'argent pour que l'école, la santé, la route soient dans un meilleur état que celui d'aujourd'hui. »
Candidat de l'opposition modérée
« Le premier volet de notre programme se rapporte à le réforme des institutions pour permettre à la démocratie de fonctionner normalement. »
Candidat du Parti social démocrate
« Il faut sérieusement prendre en charge les problèmes de lutte contre la corruption ».
Joseph Hondjuila Miokono fut ministre du Commerce sous le régime de l'ancien président Pascal Lissouba. Ce sexagénaire qui a vécu dix ans en exil, est rentré en 2006 au Congo où il a créé son propre parti, le Rassemblement des forces pour la démocratie. C'est sous cette étiquette qu'il se présente.
Candidat de l'opposition dite modérée
« L'emploi est la priorité des priorités car la jeunesse congolaise est totalement perdue. »
Marion Michel Madzimba Ehouango, professeur d'université de 54 ans, est un conservateur du Parti congolais du travail. Il a été à plusieurs reprises directeur de cabinet. Il se présente pour la première fois au nom de l'Association Marien Ngouabi (ancien président du Congo, assassiné en 1977). Il avait dans un premier temps appelé à une concertaion nationale en lieu et place de l'élection.
Candidat du Parti Congolais du Travail
« Il faut revenir à la Constitution de 1992 qui a été votée par 98% de la population. Monsieur Sassou Nguesso est arrivé au pouvoir à l'issue d'un coup d'état, et sa Constitution sur mesure lui donne tous les pouvoirs. »
Bertin Pandi Ngouari, est l'un des plus jeunes candidats de cette élection, il a la quarantaine et est capitaine de gendarmerie. Il n'a jamais brigué de mandat électif. Il se présente sans étiquette.
Candidat indépendant
« Je représente la jeunesse, je suis le plus jeune candidat. Il faut que l'on essaie de briser le cercle vicieux dans lequel les aînés nous ont enfermés. [...] je propose les temps modernes à mes concitoyens. »
Jean Ebina, 47 ans est un homme d'affaires et un scientifique, dépositaire de plusieurs brevets d'invention. Il a été candidat malheureux aux élections législatives de 2007. C'est sa première participation à une élection présidentielle et n'est affilié à aucun parti.
Candidat indépendant
« Je suis candidat indépendant à la présidentielle tout simplement parce qu'il est temps d'apporter du renouveau au Congo Brazaville qui est mal géré. L'eau ne coule plus dans les robinet alors que le pays est riche. »