Article publié le 07/07/2009 Dernière mise à jour le 07/07/2009 à 21:35 TU
Le président Richard Goldstone (c) avec des membres de la mission d'enquête de l'Onu sur l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, à Genève, le 7 juillet 2009.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Deux jours d’auditions à Gaza pour recueillir les témoignages des Palestiniens et deux jours d’auditions à Genève pour entendre les Israéliens. La commission d’enquête des Nations unies va rédiger un rapport qui sera présenté au Conseil des droits de l’homme en septembre. « Il s’agissait pour nous, a expliqué son président Richard Goldstone, de dépasser les seules statistiques pour nous préoccuper de la souffrance humaine subie dans les deux camps ».
Interdite en Israël et en Cisjordanie, le gouvernement israélien ayant refusé toute coopération, la mission a dû inviter à Genève les témoins israéliens victimes de tirs de roquettes par les combattants palestiniens. Leurs témoignages, tous marqués par la détresse, la colère, voire l’incompréhension, ont rejoint ceux des Palestiniens très durement frappés par l’armée israélienne.
La commission va maintenant prendre l’avis des experts militaires, censés évoquer les armements utilisés par l’armée d’Israël, la manière dont les civils furent choisis pour cible. Elle rendra son arrêt en toute indépendance.