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RD Congo

Kamerhe prépare son retour sur la scène politique

par  RFI

Article publié le 09/07/2009 Dernière mise à jour le 09/07/2009 à 04:08 TU

Vital Kamerhe, l'ancien président de l'Assemblée nationale évincé du perchoir en mars dernier, travaille à la constitution d'un nouveau parti en vue des élections de 2011.(Photo : AFP)

Vital Kamerhe, l'ancien président de l'Assemblée nationale évincé du perchoir en mars dernier, travaille à la constitution d'un nouveau parti en vue des élections de 2011.
(Photo : AFP)

L'échéance est encore loin mais beaucoup de leaders politiques et d'élus pensent déjà aux futures élections présidentielle et législatives de 2011. Vital Kamerhe, l'ancien patron de l'Assemblée nationale évincé du perchoir en mars dernier, travaille à la constitution d'un nouveau parti.

Absent de l'hémicycle depuis la rentrée parlementaire, le député Vital Kamerhe n’en reste pas pour autant inactif. Il travaille manifestement à son avenir politique et peaufine sa stratégie pour revenir sur le devant de la scène.

L'ancien président de l'Assemblée nationale veut créer son parti. Certaines sources indiquent que les statuts sont déjà prêts. Un nom aurait même déjà été choisi : le PRDC, Parti du renouveau pour la démocratie au Congo.

Alors Vital Kamerhe, mis sur la touche par la majorité présidentielle à l'Assemblée, veut-il se constituer une machine de guerre électorale en vue de se porter candidat à la magistrature suprême en 2011 ou bien espère-t-il avec ce nouveau parti négocier son soutien au président sortant un peu comme l'a fait en 2006 le Palu, le Parti lumumbiste, en échange de la primature pendant cinq ans ?

Avant son éviction, Kamerhe avait convaincu plusieurs dizaines de députés de rallier son camp pour former une plateforme, mais le jour du vote, les ralliés sont rentrés dans le rang et pas une voix n'a manqué dans la majorité présidentielle pour le faire tomber de son  perchoir.

Dans son fief du Sud-Kivu, dans l'est du pays, quelques voix se sont bien élevées pour protester contre la mise à l'écart de Kamerhe, mais tout cela est vite retombé. Opportunisme ou volonté d'un changement radical pour le pays ? Aux citoyens congolais d'évaluer la sincérité du projet.