par RFI
Article publié le 09/07/2009 Dernière mise à jour le 09/07/2009 à 06:36 TU
Président français
« La violence dont font usage les autorités iraniennes à l'égard du désir légitime de vérité du peuple iranien est profondément choquante. Dire cela, ce n'est pas s'ingérer dans les affaires de l'Iran. »
« Liberté en Iran, liberté en Iran ». Il y a les slogans et aussi les symboles comme ceux que portent Soheila, rose blanche à la main et ruban vert autour du poignet. « C’est vraiment un symbole de soutien pour les gens qui sont dans la rue en Iran et qui montrent un courage incroyable ».
La foule entonne un chant populaire. Il y a beaucoup d’exilés devant l’Hôtel de Ville de Paris, mais pas seulement. Ce jeune Iranien fait ses études en France, il se demande s’il va rentrer dans son pays cet été. « J’ai acheté un billet d’avion pour rentrer en Iran, mais maintenant la situation est devenue très dangereuse pour nous qui manifestons dans les autres pays. Il est possible qu’on nous arrêtent à l’aéroport. Alors, j'hésite...».
Des images en boucle
Inquiétude pour les prisonniers politiques en Iran et aussi pour Clothilde Reiss, cette universitaire française emprisonnée et accusée d’espionnage. Pour Bahman c’est une stratégie délibérée des autorités de Téhéran, « du chantage, parce que l’Occident apparemment a décidé de ne plus soutenir l’Iran, donc elles vont commencer à faire toute sorte de chantage, telle que l’arrestation de cette Française ».
Message de soutien à Clothilde Reiss
« Cette jeune femme est innocente et doit être libre. Tel est le message de la France, et Paris s'associe à ce qu'exprime le ministre des Affraires étrangères français. »
Sur le parvis, la municipalité de Paris a installé une tente sous laquelle un écran diffuse en boucle des images des manifestations monstres de ces dernières semaines en Iran.
Maire de Paris
« Ce que je mets au dessus de tout, c'est le peuple iranien et les valeurs que nous partageons. Aurait-il moins droit que nous à la liberté, la démocratie, la paix ? »