par RFI
Article publié le 10/07/2009 Dernière mise à jour le 10/07/2009 à 05:45 TU
Des partisans de Charles Massi lors d'une campagne électorale, à Bangui, le 10 septembre 1999.
(Photo : AFP)
Après avoir séjourné à Ndjamena, Charles Massi avait été stoppé le 15 mai dernier en pleine brousse, alors qu'il était sur le point d'arriver à la frontière tchado-centrafricaine à l'arrière d'un moto taxi.
Il était venu au Tchad par la grande porte, explique le ministre tchadien de l'Intérieur Ahmat Mahamat Bachir, mais il avait voulu ressortir par la petite. On a donc voulu vérifier ses intentions. « Nous avons simplement cherché à savoir la vérité sur cette affaire. Est-ce que Charles Massi a des intentions subversives contre la RCA ? Si oui, il tombera sous le coup de la loi tchadienne. Si non, c’est un Centrafricain, il doit regagner son pays où un autre pays, c’est son affaire ».
Et le ministre d'ajouter : « Après avoir mené des enquêtes, nous avons conclu qu’il n’avait pas des intentions subversives contre la République centrafricaine, qu’il ne pouvait qu’être relâché puis gentiment on lui a demandé de quitter le territoire tchadien. On n’ a pas fixé de délais, mais on lui a dit : le plus tôt sera le mieux. »
Joint par RFI, Charles Massi regrette qu'un tel malentendu l'ait conduit à faire 56 jours de prison. Il se déclare satisfait que le droit et la raison aient fini par s'imposer et ajoute : « J'espère que la médiation tchadienne que j'étais venue chercher, pourra faire avancer le processus de paix en Centrafrique ».
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