Article publié le 10/07/2009 Dernière mise à jour le 10/07/2009 à 13:05 TU
Après avoir affirmé jeudi que la situation était sous contrôle à Urumqi, les dirigeants de la ville ont tout de même pris la décision de limiter l’accès aux mosquées le jour du grand rassemblement de la population musulmane pour la prière du vendredi. Une décision prise dans la nuit.
Jeudi, l’imam d'une mosquée d'Urumqi nous disait qu’il s’apprêtait à accueillir les fidèles et qu’il allait lancer un message d’apaisement et de renoncement à la violence. Malgré cela, les autorités locales n’ont autorisé que quelques mosquées à ouvrir leur porte parmi lesquelles la Mosquée Blanche située dans un quartier excentré de la capitale où un millier de fidèles se sont rassemblés.
« On ne peut rien faire », constatait ce vendredi matin un membre de la communauté ouïghoure selon lequel « les Chinois considèrent toujours que la religion est au service des partisans du séparatisme, de l’extrémisme et du terrorisme ».
La tension restait donc vive aujourd’hui à Urumqi où des milliers d’habitants tentaient ce matin de quitter la ville, poussés par la peur de nouvelles violences.
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