Décès Michael Jackson
Michael Jackson et les médicaments
Article publié le 10/07/2009 Dernière mise à jour le 13/07/2009 à 09:35 TU
Les causes du décès de la star ne sont pas encore élucidées mais sa dépendance aux médicaments est au centre de l’enquête. De son côté le père de Michael Jackson refuse cette hypothèse et déclare que son fils a été «victime d’un meurtre».
Derrière cette grille, la maison que Michael Jackson louait dans le quartier de Holmby Hills à Los Angeles.
(Photo: AFP)
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Les résultats définitifs des autopsies pratiquées sur le corps de Michael Jackson pourraient ne pas être connus avant un mois. Mais deux semaines après la mort de la star, l’enquête se concentre sur sa dépendance aux médicaments.
L’institut médico-légal de Los Angeles a ordonné à plusieurs des médecins connus de Michael Jackson de lui remettre tous les dossiers médicaux en leur possession. Cela inclut les radios, les dossiers psychiatriques, et évidemment les ordonnances qui lui ont été délivrées au cours des dernières années.
L’idée, c’est de déterminer si la star a pu être victime d’une overdose accidentelle, ou si, comme l’affirme ce vendredi son père, dans une interview à la télévision, quelqu’un lui a fourni des médicaments en dose suffisamment forte pour le tuer. Et visiblement, l’enquête ne sera pas facile. La presse américaine révèle que c’est une véritable pharmacie qui a été saisie dans la maison où Michael Jackson est mort. Des antidépresseurs, des anxiolytiques, des dérivés de morphine et même plusieurs doses d’un anesthésiant puissant qu’il prenait apparemment pour dormir.Le chanteur avait reconnu sa dépendance aux médicaments, il y a plusieurs années. Il utilisait de nombreux pseudonymes pour se faire délivrer des ordonnances par plusieurs médecins différents.
L’enquête intéresse aussi en plus haut lieu l’entreprise de spectacles responsable de la tournée que Michael Jackson devait entamer ces jours ci. S’il est établi que le chanteur est mort d’une overdose, il n’est pas certain que les assurances acceptent de mettre la main à la poche.
