Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Etats-Unis/Ghana

1ère visite en Afrique du président Obama

Article publié le 10/07/2009 Dernière mise à jour le 10/07/2009 à 20:08 TU

Pour sa première visite en Afrique depuis son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama accompagné de son épouse Michelle, a choisi de se rendre au Ghana. C’est le pays de Kouame Krouma, l’un des apôtres de l’unité africaine, mais aussi de Kofi Annan,  l’ancien secrétaire général de l’ONU. Le président américain entend par cette visite soutenir la progression de la démocratie dans ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest. Le Ghana est en effet l’un des très rares pays africains à jouer le jeu de l’alternance démocratique.

Barack Obama est très attendu au Ghana.(Photo: Reuters)

Barack Obama est très attendu au Ghana.
(Photo: Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à Accra, Sarah Tisseyre 

Les Ghanéens sont de plus en plus nombreux à revêtir leur tee-shirt à l’effigie de Barack Obama et de John Atta-Mills, le président ghanéen. Et de plus en plus de voitures arborent drapeaux ghanéens et américains. Certains sont même venus d’Abidjan, de Lomé pour partager ce moment avec leurs voisins. C’est donc la ville et son effervescence.

Autour de l’aéroport international Kotoka en revanche, tout est étrangement calme. C’est là que doit se poser Air Force One, l’avion du président américain. L’aéroport sera fermé pendant trois heures ce soir comme la route qui y conduit.

Apparemment tous les commerces du quartier ont reçu l’ordre de fermer leur porte à 14 heures et de renvoyer tout le monde chez soi. Il est encore tôt mais les badauds sont vraiment aux abonnés absents. Ceux qu’on voit le plus en réalité, ce sont les policiers positionnés aux abords de l’hôtel Holiday Inn. Barack Obama et sa famille devraient, semble-t-il, y passer la nuit. Il est situé à moins d’un kilomètre de la piste d’atterrissage. C’est l’un des deux seuls à proposer une suite présidentielle à Accra.

Dans le hall, on installait il y a une heure un portique de sécurité. Le teint pâle et un badge américain sur la poitrine, un homme a refusé de confirmer l’arrivée ici ce soir de Barack Obama, mais il a précisé que tous les clients de l’hôtel devaient avoir quitté les lieux cinq minutes plus tard.