Article publié le 18/07/2009 Dernière mise à jour le 18/07/2009 à 06:19 TU
La chancelière allemande Angela Merkel et le patron de la CSU et ministre-président de la Bavière, Horst Seehofer au premier jour de meeting de leur parti, à Nüremberg, le 17 juillet.
(Photo : Reuters)
Et comme dans beaucoup de familles, les relations sont souvent orageuses. Pourtant lors du congrès de la CSU à Nüremberg, comme dans les fêtes de famille, l’harmonie, en partie de façade, était de mise. Le 55e anniversaire d’Angela Merkel n’a pas été gâché, la chancelière a même pu savourer le fait que ses alliés bavarois lui fassent allégeance.
Le patron de la CSU et ministre-président de la Bavière, Horst Seehofer, a déclaré que la campagne électorale en septembre serait d’abord celle d’Angela Merkel. Pourtant, l’ancien ministre de la chancelière aux accents populistes, mettant avant tout en avant sa région et son succès sur ses terres, ne cesse d’irriter à Berlin. En exigeant une date pour des baisses d’impôt alors que le déficit budgétaire explose ou avec des accents de plus en plus eurosceptiques, liés à la laborieuse ratification du Traité de Lisbonne.
Mais la chancelière ne peut l’emporter en septembre que si son allié encombrant fait un bon score.