Article publié le 19/07/2009 Dernière mise à jour le 20/07/2009 à 00:48 TU
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Ces 1 400 tonnes de déchets toxiques avaient été transportées dans 90 containers, entre février et mai de cette année, vers trois ports de la côte sud du Brésil.
Ils avaient été expédiés par deux compagnies créées en Angleterre par des immigrés brésiliens. Ces containers étaient dans ces ports brésiliens depuis quatre mois lorsqu’ils ont été découverts. Il s’agissait de déchets toxiques provenant d’hôpitaux et déclarés comme « plastiques recyclables ».
« Le Brésil n’est pas la poubelle du monde »
Le Brésil a protesté auprès de l’Agence de l’Environnement britannique. « Le Brésil n’est pas la poubelle du monde », a dit le président de l'Institut brésilien de l'environnement, l’Ibama.
Son homologue britannique a promis de rapatrier ces 1 400 tonnes de déchets toxiques. Des poursuites pourraient être engagées contre les responsables de ces transferts illégaux.
La Grande-Bretagne comme le Brésil sont signataires de la Convention de Bâle, entrée en vigueur en 1992. Elle interdit aux pays industrialisés de se débarrasser de leurs déchets toxiques dans les pays en développement.