par RFI
Article publié le 27/07/2009 Dernière mise à jour le 27/07/2009 à 03:06 TU
Le président tchadien, Idriss Déby, passe en revue les armes saisies aux rebelles, en mai 2009.
(Photo : AFP)
Parmi les trois désormais ex-rébellions qui composent le Mouvement national, aucune n’a participé à l’offensive lancée en mai dernier à l’est du Tchad, dans la région de Goz-Beida. Mais toutes ont fait partie de la coalition rebelle qui a attaqué Ndjamena en février 2008 et qui a fait trembler le régime d’Idriss Déby pendant plusieurs heures. Selon les autorités tchadiennes, la coalition rebelle de février 2008 s’est par la suite fissurée.
Ndjamena affirme que l’accord de paix signé à Tripoli avec le Mouvement national vient renforcer les ralliements individuels des rebelles. Selon le porte-parole du gouvernement tchadien, Mahamat Hissène, environ 1 200 combattants ont regagné les rangs de l’armée le mois dernier.
« Ce sont des groupes organisés qui ont signé [l'accord de paix] avec le gouvernement. Cela signifie que la réconciliation et la paix sont en train de prendre le dessus. C'est une bonne chose pour le pays. »