France

Les Français préfèrent divorcer à l'amiable

par  RFI

Article publié le 05/08/2009 Dernière mise à jour le 05/08/2009 à 11:27 TU

En France, un mariage sur trois se termine par un divorce, voire un sur deux dans les grandes villes. Avec une évolution récente, selon une étude du ministère de la Justice : le nombre de divorces par consentement mutuel, lorsque les deux époux sont d'accord sur toutes les modalités de la séparation, représente désormais 55% de la totalité des divorces prononcés dans l'Hexagone. L'étude montre qu'ils aboutissent dans près d'un quart des cas à une garde alternée des enfants.

En France, un mariage sur trois se termine par un divorce.
(Photo : AFP)

Le divorce à l'amiable, aussi appelé par consentement mutuel, représente désormais 55% des cas, soit 14 points de plus qu'en 1996. L'explication est simple : depuis la réforme des procédures de divorce, entrée en vigueur en 2005, ce type de séparation est plus simple et plus rapide à prononcer.

Plus besoin désormais de deux audiences devant un juge, une seule suffit. Conséquence: la durée de la procédure s'est considérablement écourtée. Il faut désormais en moyenne onze mois pour divorcer, alors qu'il fallait deux fois plus de temps en 1996.

Autre conséquence : de manière plus générale le nombre de divorces a augmenté de 12% en dix ans, avec un pic en 2005 où plus de 150 000 divorces ont été prononcés.

D'autre part, les divorces à l'amiable ont un impact sur le mode de garde des enfants. L'étude montre qu'ils aboutissent dans près d'un quart des cas à une garde alternée. C'est deux fois plus que pour les divorces où les parents ne parviennent pas à se mettre d'accord.