Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Allemagne

Des législatives sous l’œil des observateurs de l’OSCE

Article publié le 10/08/2009 Dernière mise à jour le 10/08/2009 à 04:05 TU

Pour la première fois l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) va envoyer des observateurs en Allemagne pendant la campagne électorale et les élections législatives du mois de septembre.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

La chancelière allemande Angela Merkel et le patron de la CSU et ministre-président de la Bavière, Horst Seehofer au premier jour de meeting de leur parti, à Nüremberg, le 17 juillet.(Photo : Reuters)

La chancelière allemande Angela Merkel et le patron de la CSU et ministre-président de la Bavière, Horst Seehofer au premier jour de meeting de leur parti, à Nüremberg, le 17 juillet.
(Photo : Reuters)

Plusieurs petits partis n’ont pas été autorisés la semaine dernière à participer aux élections législatives du 27 septembre prochain. Certains sont assez folkloriques, d’autres moins, comme celui créé par une dissidente de l’Union chrétienne-bavaroise ou un mouvement s’adressant aux seigneurs. Les juristes critiquent le fait qu’un appel contre la décision du responsable, le président de l’office des statistiques, ne puisse pas être attaquée en justice, en tout cas pas avant les élections.

Pour la première fois l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) va envoyer des observateurs durant la campagne et les élections en Allemagne. Le nombre de partis présents lors des élections pourra jouer un rôle dans leur rapport que les observateurs remettront après le scrutin.

L’OSCE s’est entre temps efforcée de nuancer l'interview accordée à un quotidien ce lundi, probablement pour ne pas donner l’impression de mettre en doute le bien fondé juridique des élections allemandes. L’organisation a corrigé le tir en soulignant que si l’envoi d'observateurs constituait une première en Allemagne, il s’agissait du seul pays européen où une telle mission n’avait encore jamais eu lieu.

Mais cette annonce va sans doute attiser des débats provoqués en Allemagne il y a quelques jours par décision de réduire sensiblement le nombre de partis pouvant participer au scrutin par rapport à la dernière édition en 2005.