Ecosse / Libye
Attentat de Lockerbie : al-Megrahi bientôt libéré ?
Article publié le 13/08/2009 Dernière mise à jour le 13/08/2009 à 07:04 TU
Aisha Al-Megrahi, épouse du Libyen Abdelbaset Ali Mohamet al-Megrahi, auteur de l'attentat de Lockerbie en 1988, au cours d'une marche silencieuse pour la défense de son mari, à Edimbourg, le 4 décembre 2008.
( Photo: Andy Buchanan/AFP)
L'auteur de l'attentat de Lockerbie en 1988 serait bientôt libéré pour raisons de santé, ce sont deux télévisions britanniques, BBC et Sky, qui l'annoncent. Il n'y a pas de confirmation officielle pour le moment du côté des autorités écossaises. Le Libyen Abdelbaset Ali Mohamet al-Megrahi purge actuellement une peine de prison à perpétuité pour le meurtre de 270 personnes, tuées dans l'attentat contre le vol de la PanAm, au dessus du village écossais de Lockerbie.
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Abdelbaset Ali Mohamet al-Megrahi, 57 ans, souffre d’un cancer de la prostate qui serait en phase terminale. Il pourrait être de retour sur le sol libyen pour le début du ramadan vendredi prochain. Plutôt qu’un accord sur le transfert de prisonnier, les autorités écossaises ont préféré évoquer des raisons humanitaires pour sa libération.
L’auteur de l’attentat contre le vol 103 de PanAm au dessus du village de Lockerbie en Ecosse, qui a toujours clamé son innocence, purge une peine de prison à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de vingt-sept ans pour l’attentat commis en décembre 1988. Al-Megrahi avait été reconnu coupable de 270 meurtres, les 270 victimes de l’attentat, par un tribunal spécial composé de trois juges écossais aux Pays-Bas, en 2001.
C’est le ministre de l’Intérieur du gouvernement régional écossais qui autorisera al-Megrahi à quitter sa prison de l’ouest de l’Ecosse. Cette libération, annoncée par les médias, n’a pas été confirmée par le gouvernement écossais. Elle devrait provoquer de vives réactions, surtout aux Etats-Unis, d'où étaient originaires la plupart des victimes. En Ecosse, plusieurs familles proches des victimes écossaises de l'attentat, approuvent elles cette mesure de clémence.
