par Sophie Malibeaux
Article publié le 14/08/2009 Dernière mise à jour le 14/08/2009 à 15:47 TU
Deuxième élection démocratique depuis la chute des talibans en 2001.
Pour la première fois, les Afghans dirigent le processus par l’entremise d’une commission électorale indépendante (CEI), avec l’appui de la communauté internationale, en particulier la Manua, mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan.
La campagne s’achève 48 heures avant la tenue du scrutin.
41 candidats figurent sur la liste publiée par la CEI le 12 juin 2009. Parmi les 41 candidats, deux sont des femmes.
27 000 bureaux de vote sont répartis sur l’ensemble du pays
17 septembre 2009 :
Résultats certifiés de l’élection présidentielle.
Si aucun des candidats n’obtient 50% des voix +1, un deuxième tour doit être organisé entre les deux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages.
La date d’un éventuel second tour n’est pas encore fixée.
La règle du jeu
L’élection du président de la République Islamique d’Afghanistan se fait au suffrage universel direct, à la majorité absolue.
C’est un mandat de 5 ans.
Le président est élu en même temps que deux vice-présidents.
A l’issue du scrutin, le président désigne les membres de son gouvernement, soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale.
Des élections provinciales auront lieu simultanément à la présidentielle.
3 384 candidats se sont inscrits auprès de la CEI, dont 342 femmes.
Six mois plus tard, un nouveau scrutin législatif devrait se tenir.