par RFI
Article publié le 17/08/2009 Dernière mise à jour le 17/08/2009 à 02:18 TU
A 300 euros la meule, les fromages servent de dépôt de garantie aux producteurs de parmesan.
(Photo : Filippo Monteforte/AFP)
Le système date des années cinquante mais avec la crise, les besoins en crédits sont plus importants. A l'époque, en Émilie-Romagne, la patrie du parmesan, quatre grandes banques investissent dans d'immenses coffres-forts qui sont transformés en caves d'affinage. Aujourd'hui encore, les parmesans s'alignent sur les planches de bois.
Dans la plus grande de ces caves, celle du Credito Emiliano, 400 000 fromages, de 40 kilos pièce, attendent sagement. A 300 euros la meule, ils permettent aux fromagers d'emprunter de l'argent et ainsi de payer les fournisseurs et l'entretien de leurs installations.
En cas de crédit impayé, la banque récupère son dû en vendant les fromages. Pour s'assurer de la qualité des produits, les banquiers ont d'ailleurs embauché des affineurs qui vérifient quotidiennement la qualité.
Contrairement a ce que dit l'adage, pour une fois, l'argent a une odeur… celle, douce et fruitée, du roi des fromages italiens !
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