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Russie / Sibérie

Zones d'ombre sur l'origine de l'explosion d'une centrale hydroélectrique

Article publié le 21/08/2009 Dernière mise à jour le 21/08/2009 à 12:49 TU

Une groupe de séparatistes tchétchènes, le Bataillon des martyrs, affirme avoir déclenché l'inondation de la centrale hydroélectrique de Saïano Chouchenskaïa, en Sibérie. Moscou a déclaré qu'il n'y avait pas de trace d'explosifs sur le site de la centrale. Le Premier ministre, Vladimir Poutine s'est rendu sur place ce vendredi.
En Sibérie, des sauveteurs travaillent dans les débris du barrage, à la station d'énergie hydro-électrique Saïano Chouchenskaïa, au sud de Krasnoyarsk, le 20 août 2009.(Photo : Reuters)

En Sibérie, des sauveteurs travaillent dans les débris du barrage, à la station d'énergie hydro-électrique Saïano Chouchenskaïa, au sud de Krasnoyarsk, le 20 août 2009.
(Photo : Reuters)



 Avec notre correspondant à Moscou, Emmanuel Grynszpan

Cinq jours après la catastrophe, au moment même où Poutine visite les lieux en Sibérie, un groupe indépendantiste tchétchène revendique l'attentat contre la centrale hydroélectrique sur son site internet.

La revendication est à prendre avec des pincettes, car elle intervient longtemps après les faits. Elle vient d’un groupuscule inconnu du nom de Riyadous Salikhiine (le Bataillon des martyrs).

Juste après la catastrophe, les autorités russes avaient exclu la version d’un acte terroriste : aucune trace d’explosif n’a été retrouvé parmi les débris, mais il est possible que l’énorme quantité d’eau qui a inondé et dévasté la salle des machines ait pu effacer les traces.

Sur une vidéo-amateur apparue sur Internet au lendemain du drame, on voit clairement deux explosions successives se produire au pied du barrage.

D’autre part, il faut souligner que les autorités sont pour l’instant incapables d’expliquer les raisons de la catastrophe.

Saïano-Chouchenskaïa est l’un des plus grands barrages du monde. Il a été construit il y a 31 ans. Il avait la réputation, jusqu’ici, d’être en relativement bon état.

Le Kremlin a déclaré à Reuters qu’il ne commentait pas ces «revendications idiotes».