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Etats-Unis

Michael Jackson victime d’une dose mortelle d’anesthésique

par  RFI

Article publié le 25/08/2009 Dernière mise à jour le 25/08/2009 à 09:33 TU

Michael Jackson le 13 juin 2005.(Photo : Lucas Jackson/Reuters)

Michael Jackson le 13 juin 2005.
(Photo : Lucas Jackson/Reuters)

Michael Jackson aurait succombé, le 25 juin dernier, à une dose mortelle de propofol, un puissant anesthésiant que lui aurait injecté son médecin comme somnifère. C’est la conclusion de l’institut médico-légal de Los Angeles, qui a pratiqué l’autopsie de la dépouille du chanteur. Ces informations, révélées par le Los Angeles Times et relayées par plusieurs télévisions américaines, s’appuient sur des documents juridiques. Le roi de la pop avait succombé le 25 juin à Los Angeles, à l’âge de 50 ans, à une crise cardiaque.

Dans un communiqué adressé aux autorités locales, la famille Jackson déclare sa « totale confiance » dans l’enquête en cours sur la mort de Michael Jackson, et salue les efforts des autorités américaines. Conrad Murray, le médecin de la star, est en première ligne dans l’enquête sur la mort du chanteur. Fin  juillet, un mandat de perquisition avait permis la fouille de son cabinet.

Pour traiter les problèmes d’insomnie du chanteur, Conrad Murray aurait reconnu lui avoir régulièrement injecté et pendant six semaines, jusqu'à 50 milligrammes de propofol, un puissant anesthésiant qui ne doit être utilisé que sous surveillance médicale et en bloc opératoire. Très vite, le  chanteur a  développé une dépendance à l’égard de ce produit.

Le docteur Conrad Murray, le dernier médecin de Michael Jackson. 

(Photo : DR)

Le docteur Conrad Murray, le dernier médecin de Michael Jackson.
(Photo : DR)

Les tentatives pour le désintoxiquer se sont avérées infructueuses, selon Conrad Murray. Le médecin lui aurait suggéré d’autres sédatifs, tels que le lorazepam et du midazolam, en vain. Le 25 juin, à la demande insistante de Michael Jackson, le Dr Murray lui aurait finalement administré 25 milligrammes de propofol. 

Lors de la perquisition du domicile de Conrad Murray, la police n’aurait pas trouvé de preuve de l’acquisition de ce puissant anesthésiant par la voie réglementaire. Or, plusieurs bouteilles de ce produit avaient été trouvées au domicile du chanteur, peu après sa mort.

Pour autant, et même si l’enquête relève du département des homicides de la police de Los Angeles (LAPD), aucune précision n’est donnée sur la qualification ou non de la mort du chanteur en homicide. Quant à Conrad Murray, dans un message vidéo diffusé sur internet le 18 août, il affirme dire la vérité, et se dit « convaincu que la vérité prévaudra ».

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(Photo : Reuters)