Article publié le 27/08/2009 Dernière mise à jour le 27/08/2009 à 12:37 TU
Les professeurs prennent la température de chaque élève dans une école de Séoul.
© Park Jong-min / Reuters
Avec notre correspondant à Séoul, Frederic Ojardias
Ce matin, chaque petit Coréen se rendant dans son école, son collège ou son lycée, a dû se soumettre à un test de température avant d'être autorisé à entrer en classe.
Autres mesures du plan mis en place par le gouvernement, les sorties et activités extrascolaires seront limitées, et des cours sur l'hygiène seront dispensés aux élèves, à qui on rappelle l'importance de se laver les mains. Une cinquantaine d'écoles ont d'ailleurs préféré fermer leurs portes.
Mais les écoles ne sont pas les seules concernées : pour la première fois ce jeudi matin, les employés de grandes entreprises, comme Samsung, ont été obligés, eux aussi, de passer par le thermomètre avant de pouvoir rejoindre leurs bureaux.
Quant aux universités, elles se montrent très prudentes, et ont notamment demandé à leurs étudiants étrangers de se soumettre, eux aussi, à des mesures de températures.
C'est la rentrée scolaire, qui a eu lieu hier, qui a provoqué ce regain de précaution, et qui cause l'inquiétude du gouvernement. Ce dernier a prévu d'acheter 10 millions de doses de Tamiflu, soit suffisamment pour soigner 20% de sa population.
Les derniers chiffres officiels font état de 3 300 personnes contaminées, parmi lesquelles un millier d'élèves. Pour l'heure, seulement deux Sud-Coréens sont décédés des suites de la maladie.