Article publié le 29/08/2009 Dernière mise à jour le 29/08/2009 à 01:47 TU
Avec notre correspondant à Vienne, Christian Filitz
La coopération de l’Iran avec l’AIEA n’est toujours pas suffisante malgré quelques signes positifs. C’est en substance ce qui ressort du rapport de l’agence, rapport qui doit servir de base aux discussions du groupe des Six qui étudiera le 2 septembre de la possibilité de sanctions plus sévères de la part des Nations Unies contre la République islamique.
Parmi les signes positifs, le rapport note que l’Iran a ralenti sa production d’uranium faiblement enrichi, sans toutefois y renoncer. Le nombre de centrifugeuses continue d’augmenter mais celles en activité diminuent. Selon des diplomates onusiens, cela permettrait à l’Iran de relancer ses activités d’enrichissement à une échelle supérieur s’il le désire.
Par ailleurs, les inspecteurs de l’agence ont pu examiner un réacteur en construction, celui d’Arak, dont l’accès leur avait été refusé depuis un an.
En résumé, pour l’Agence internationale de l'énergie atomique, ces gestes n’ont pas pu dissiper les suspicions selon lesquelles l’Iran chercherait à se doter de la bombe atomique.
Lors d'une conférence de presse à Paris ce vendredi, le ministre français des Affaires étrangères a évoqué la question des sanctions contre l'Iran, sanctions internationales ou sanctions européennes. Il n'avait pas alors eu connaissance de la teneur exacte du rapport de l'AIEA.
«...Sans vouloir pénaliser le peuple iranien.... il y aura des sanctions. ... des propositions de sanctions seront faites pour que les choses essaient d'évoluer dans le bon sens... »