Article publié le 30/08/2009 Dernière mise à jour le 30/08/2009 à 06:06 TU
Jean-François Ndongou, ministre de l'Intérieur « Je suis sûr que chaque citoyen gabonais ira remplir son devoir en toute quiétude et de manière responsable ».
( Photo : Thierry Monasse/AFP )
Avec notre correspondant régional, Emmanuel d'Abzac
Pour éviter de possibles débordements, que beaucoup redoutent, les forces de sécurité sont mobilisées.
Les explications de Jean-François Ndongou, ministre de l’Intérieur : « Le Gabonais est un homme responsable. Je suis sûr que chaque citoyen gabonais ira remplir son devoir en toute quiétude et de manière responsable. Mais nous prenons toutes les dispositions pour sécuriser les bureaux de vote de sorte que le scrutin se déroule dans de très bonnes conditions. Les forces de sécurité seront aux alentours des bureaux de vote pour permettre aux citoyens de circuler et de remplir leur devoir électoral en toute quiétude et ensuite rentrer chez eux .»
Les Gabonais sont donc invités à rester chez eux ce dimanche une fois qu’ils auront voté. Autre mesure de sécurité prise par les autorités : les frontières maritimes et terrestres du Gabon ont été fermées vendredi après-midi. Elles ne rouvriront que mercredi matin à 00h00.
Les modalités du vote |
Avec notre envoyé spécial à Libreville, Christophe Boisbouvier On s’attend à une forte participation ce dimanche car ce scrutin, le premier de l’après-Bongo, suscite un véritable engouement. Les électeurs, convoqués à partir de 8h, auront à faire leur choix entre dix-huit candidats finalement. La Commission électorale a annoncé samedi que les bulletins de vote des cinq candidats qui viennent de se désister, seront retirés des quelque 3000 bureaux de vote. Il y aura donc moins de confusion. Pour éviter l’achat des consciences, le Gabon a trouvé une formule originale. Chaque citoyen devra glisser les bulletins des dix-sept candidats qui ne lui plaisent pas dans une enveloppe « poubelle » qui sera dépouillée à partir de 18h. Ainsi, aucun candidat ne pourra acheter un électeur en lui disant : « ramène-moi les bulletins de mes adversaires et je te donne un billet ». Toujours pour éviter la fraude, outre l’achat des consciences, les candidats les plus en vue comptent déployer un scrutateur dans chacun des 3000 bureaux. Enfin, à partir de 18h, chaque état-major confrontera les résultats de la Commission électorale avec les siens. |