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Gabon

Ali Bongo vainqueur de la présidentielle

Article publié le 03/09/2009 Dernière mise à jour le 03/09/2009 à 12:16 TU

Ali Bongo, fils du défunt président Bongo, est le nouveau chef de l’Etat élu du Gabon. Au terme d’une longue attente, le ministre de l’Intérieur a annoncé, en milieu de journée, les résultats de l’élection de ce dimanche. Ali Bongo, donc, remporte la mise avec 41,73% des suffrages. Les deux autres candidats qui s’étaient proclamés en tête arrivent loin derrière. L’ancien ministre de l’Intérieur d’Omar Bongo, André Mba Obame, obtient 25,88% des voix, mais est majoritaire à Libreville, et l’opposant Pierre Mamboundou, 25,22%.

Ali Bongo accompagné de sa femme, Silvia, à Libreville, le 31 août 2009.(Photo : AFP)

Ali Bongo accompagné de sa femme, Silvia, à Libreville, le 31 août 2009.
(Photo : AFP)

La victoire a été annoncée en milieu de journée, au terme de deux heures de proclamation des résultats par le ministre de l’Intérieur. Ali Bongo arrive en tête de cette élection avec un score de 41,73% des suffrages exprimés.

Deux autres candidats faisaient également course en tête et s’étaient également proclamés vainqueurs à l’issue de l’élection de dimanche soir. André Mba Obame, qui arrive en deuxième position et qui a d’ailleurs remporté la province de Libreville avec 25,88% des voix. Quant à Pierre Mamboundou, troisième candidat qui s’était déclaré vainqueur, il recueille 25,22% des suffrages.

Ce sont des résultats qui sont donc officiels et confirmés : Ali Bongo est le nouveau président de la République gabonaise.

On sait qu’il y a aura beaucoup de réactions à l’annonce de son élection. Beaucoup de gens redoutaient des débordements dans le centre-ville et les partisans d’André Mba Obame et de Pierre Mamboundou s’étaient rassemblés depuis hier soir au rond-point de la Démocratie à Libreville tout près de la Commission électorale qui devait proclamer les résultats.

Ils ont été délogés ce matin par les forces de l’ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes. Au cours des échauffourées, Pierre Mamboundou aurait été blessé.

A 150 kilomètres, au sud-ouest de Libreville, à Port-Gentil, on signale en outre des incidents, ces dernières heures. Des partisans de l’opposant Pierre Mamboundou ont attaqué la prison de Port-Gentil et ont libéré les prisonniers. Ils se sont dirigés vers le centre-ville et ont dressé des barricades, incendié des véhicules. Il y aurait plusieurs centaines de personnes rassemblées. Cela dit, ce n’est pas surprenant, c’est une ville qui est un fief historique de l’opposition et qui avait d’ailleurs déjà connu des scènes d’émeutes. C’était au début des années 90, lors du passage au multipartisme.