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Etats-Unis / Economie

Obama : un discours sur la moralité de l'économie un an après le krach

Article publié le 14/09/2009 Dernière mise à jour le 15/09/2009 à 01:43 TU

Le président Barack Obama a pressé ce lundi les établissements de Wall Street d'agir sur la question des primes versées aux dirigents, a reconnu la culpabilité « par défaillance de responsabilité» de l'Etat américain dans la crise et se défendait d'être protectionniste dans la guerre commerciale qu'oppose ces derniers jours les Etats-Unis à la Chine. Le président américain tenait un discours à deux pas de la bourse de New York devant les dirigeants de la finance, à un an de la faillite de la banque Lehman Brothers qui a était à l'origine de la crise de l'économie mondiale.

Le président américain, Barack Obama, lors de son discours sur l'économie, au coeur de Wall Street, à New York, le 14 septembre 2009.(Photo : Reuters)

Le président américain, Barack Obama, lors de son discours sur l'économie, au coeur de Wall Street, à New York, le 14 septembre 2009.
(Photo : Reuters)

 
Avec notre correspondante à Washington,
Donaig Le Du

Ce déplacement à Wall Street était évidemment très symbolique. On se souvient du vent de panique qui soufflait ici l’an dernier, comme sur tous les marchés financiers de la planète. Un an plus tard, le président américain est allé tirer les leçons de ce quasi effondrement. Evidemment le système n’est pas encore réparé, mais Barack Obama  veut surtout plaider pour la mise en place de réglementations, d’encadrement, afin d’éviter qu’une nouvelle catastrophe de ce type ne puisse se reproduire.

L’idée est de moraliser les marchés. En instituant des mécanismes pour protéger les consommateurs, pour qu’on ne puisse plus avoir de crédits accordés à des gens qui n’ont pas les moyens de les rembourser. Ensuite en renforçant la réglementation pour les institutions financières, de manière à ce qu’elles ne puissent plus prendre de risques qui mettraient en péril l’ensemble du système. Le président américain demande aussi aux banques et aux organisations financières d'avoir une attitude plus morale, notamment en se modérant sur les bonus accordés à leurs cadres.

Barack Obama appelle d’ailleurs à ce que cet effort de régulation soit fait au niveau international, et il le répètera lors du G20 qui se tiendra en fin de semaine prochaine à Pittsburgh.

Le discours de Barack Obama à Wall Street

« Barack Obama est allé dire aux responsables des institutions financières qu'il avait l'intention de tout mettre en oeuvre pour ne plus avoir à faire face à un effondrement de cette envergure. »

14/09/2009 par Donaig Le Du